Nous revenons cette semaine pour nous pencher sur l’actualité du moment qui est riche à tous les niveaux. Les lycéens ont composé cette semaine les premières épreuves du baccalauréat, examen qui sanctionne le cursus d’études secondaires en général à l’âge de dix-sept ou dix-huit ans en France et ailleurs. Dans un autre registre, à la fin de la semaine, se déroulera la fête de la musique. Nous avons pensé rapprocher ces deux manifestations qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre pour cette variété d’infonews.
Pour commencer, le baccalauréat tire son origine du latin médiéval « baccalaureatus » ou « baccalaureus », qui signifiait initialement « laurier de baies » et plus tard « bachelier ». En France, le baccalauréat a été officiellement instauré par Napoléon Ier en 1808. À l’origine, il visait à unifier les critères d’obtention du diplôme pour tous les lycées de l’Empire français. Il était principalement destiné à évaluer les compétences des élèves en littérature, en sciences et en mathématiques. Au fil des décennies, le baccalauréat français a subi de nombreuses réformes pour s’adapter aux besoins de l’époque et aux évolutions de l’enseignement. Des matières supplémentaires ont été ajoutées, et le système de notation a été modifié. En 1924, le baccalauréat a été étendu pour inclure différentes filières (scientifique, littéraire, etc.), permettant aux étudiants de se spécialiser davantage. De nombreux pays utilisent maintenant le terme « baccalauréat » pour désigner leur diplôme de fin d’études secondaires, bien que les structures et les exigences puissent varier considérablement. Concernant les candidats, À ses débuts en 1808 sous Napoléon Ier, le baccalauréat en France était principalement destiné aux hommes. Les candidats autorisés à passer le baccalauréat étaient donc des jeunes hommes issus des lycées impériaux et royaux, dans le but d’évaluer leurs connaissances et leur aptitude à poursuivre des études supérieures ou à entrer dans diverses professions. Les femmes n’ont été autorisées à passer le baccalauréat qu’à partir de 1861, avec Julie-Victoire Daubié étant la première femme à obtenir ce diplôme. Cette ouverture progressive reflète l’évolution des normes sociales et des droits des femmes au cours du 19e siècle en France. Nous imaginons que c’est grâce à ces pionnières que bon de femmes peuvent passer le baccalauréat de nos jours. C’est ainsi que nous-même en tant que femme, nous avons obtenu le baccalauréat général littéraire en 1995 dans l’académie de Clermont-Ferrand dans le département du puy de dôme à l’âge de dix huit ans.
L’épreuve qui a eu lieu en début de semaine est la philosophie. En 1861, l’épreuve de philosophie est devenue une épreuve unifiée pour tous les candidats au baccalauréat, indépendamment de leur série (littéraire, scientifique, économique et sociale, etc.). Cela a renforcé l’importance de la philosophie comme matière centrale dans l’éducation secondaire et comme base pour l’accès à l’enseignement supérieur.
Au fil des décennies, l’épreuve de philosophie a continué à évoluer pour s’adapter aux changements dans les programmes scolaires, ainsi qu’aux évolutions philosophiques et sociales. Les sujets des dissertations et des commentaires de texte reflètent les préoccupations contemporaines et les débats philosophiques actuels. Elle nous a intéressée d’autant plus que nous avons relié le contenu de nos newsletters à l’authenticité qui permet de créer un langage propre à un individu en tenant compte de son identité et de son parcours sans choisir forcément entre les deux afin de se démarquer en milieu de concurrence féroce sur le marché du travail ou de l’entrepreneuriat.
Nous souhaitons savoir donc en tenant compte de l’actualité qui concerne la fête de la musique :
comment est « marketée » l’authenticité des artistes ?
Elle comprend l’authenticité personnelle et l’authencité de l’œuvre. En contexte musical, les grands majors ont pour habitude de formater la plupart de leurs recrues afin de correspondre aux besoins du marché et surtout être rentables. Néanmoins, nous voyons de plus en plus d’éléments qui se détachent pour proposer des œuvres plus personnelles quitte à les financer eux-mêmes. C’est le cas par exemple de Ani di franco, Macklemore et Ryan Lewis, Chance The Rapper, Franck Ocean, Grimes.
Concernant Grimes, de son vrai nom Claire Boucher est une musicienne chanteuse et productrice canadienne qui a autofinancé ses premiers albums et a attiré l’attention grâce à sa créativité et à son approche unique de la musique électronique expérimentale. Nous pouvons le constater dans la ressource documentaire intitulée : « Grimes – Interview». Elle a également été la compagne d’Elon Musk jusqu’en 2021.
En France, il y a aussi Orelsan, le rappeur qui a débuté sa carrière en auto-produisant ses premiers morceaux et en les distribuant indépendamment sur internet. Il a acquis une grande notoriété avec son album « Perdu d’avance » sorti en 2009, qui a été largement autofinancé avant de signer avec une maison de disques.
Si, l’autofinancement peut être un moyen de se faire repérer par une grande maison de disques, comment font-ils ensuite pour garder ce qui les a attirés chez l’artiste une fois qu’il rentre dans le monde « professionnel » de la chanson ?
Y – a-t-il encore authenticité ?
Comment ces maisons de production arrivent-elles à combiner l’authenticité nécessaire à la démarcation commerciale et le formatage industriel indispensable pour passer d’amateur à professionnel de la musique ? Leur arrivent -ils encore de se produire à l’occasion d’évènements libres et gratuits comme la fête de la musique pour la cultiver une fois qu’ils sont devenus « pro » ? En ont-ils encore le droit ?
Nous rappelons que la fête de la musique est un évènement annuel qui se produit le 21 juin, Elle a été créé par l’Unesco (l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture) en 1975. Il s’agit d’une agence spécialisée des Nations Unies fondée le 16 novembre 1945. Son siège est situé à Paris, en France. Elle touche désormais cent vingt pays sur les cinq continents, avec une participation de plus de trois cent quarante villes. C’est un évènement qui vise à encourager les musiciens amateurs et professionnels à se produire gratuitement sur les scènes mises à disposition par les municipalités en s’y inscrivant. Généralement elle se produit dans la nuit du 21 juin au 22 juin, jour habituellement le plus long de l’année dans l’hémisphère nord avec le solstice d’été.
Nous proposons d’explorer ces questions dans les prochaines newsletters.
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