Dans le prolongement de notre ouvrage authentique relatant un récit personnel et autobiographique qui est disponible sur le site internet du cabinet ZsC, nous souhaitons réfléchir à un certain nombre de questions liées à la convocation d’expériences personnelles pour un cadre de travail.
Étant donné que nous réalisé une expérimentation en citant quelques exemples personnels durant plusieurs séries d’info-news, il est important à présent pour nous d’inviter d’autres professionnels dans le cadre de nos séminaires et tables rondes en ligne mais non enregistrées à venir, qui garderont l’anonymat des participants mais qui feront l’objet de comptes-rendus visibles par tous.
L’impact de l’usage de l’intelligence artificielle nous a incité à proposer des moments de vie ou fait le portrait de personnes que nous connaissons afin de personnaliser des textes qui parfois pouvaient être repris par d’autres dans la mesure où ils sont disponibles sur l’Internet. Cependant, nous voulons tout de même nous questionner sur le « voyeurisme » que cela peut susciter. En effet les différences culturelles, les échanges interculturels nécessitent-ils forcément que l’intime et la vie privée soient exposés ? De l’autre côté comment faire comprendre à une personne « non-équipée » pour appréhender certains comportements ce que nous sommes sans y avoir recours ?
Quant à l’authenticité, qui regroupe une multitude de définitions, comment pourrions-nous mieux le caractériser si nous partons du principe que les profils, les styles de vie, les combats sociétaux nous transforment peu à peu en clones les uns des autres sans que nous le voulions ou le sachions ? Alors, parler d’authenticité pour personnaliser un écrit qui peut être repris par un « clone » le rend -il pour autant authentique ?
D’un point de vue éthique, vouloir expliquer aux autres une vision des choses, un combat personnel, un type de financement, un profil particulier, ne fait-il pas de nous des « vendeurs d’un idéal » ou des « activistes » alors même que nous ne voulons en aucun cas de ces étiquettes ?
Il ne faut pas oublier la question « juridique ». En effet, si des proches, amis ou anciens collègues ont partagé des moments de vie avec nous en toute confiance, ou que nos enfants souffrent d’un handicap quelconque, avons-nous le droit de les exposer bien que les parties évoquées ne soient en aucun cas à leur désavantage ?
Comment pouvons-nous concilier le respect de la vie privée et la personnalisation pour nous distinguer de nos concurrents directs ou indirects ou même de l’intelligence artificielle?
Autant d’interrogations qui seront discutées librement dans les prochaines semaines au sein de notre cabinet.
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