Education ou savoir – être ?
Comme nous l’avons annoncé précédemment, nous souhaitons parler d’éducation mais pas celle qui consiste à éduquer des enfants stricto sensus au sein des familles. Il n’est absolument pas question de s’ériger en donneur de leçons ou en autorité d’éducation car de nombreux spécialistes existent pour cela et personne ne peut les remplacer encore moins les parents. Nous ne voulons pas non que cet exercice soit considéré comme une innovation du futur ni même du passé. Comme toujours nous montrons notre vision sur un sujet, une question, un thème afin d’enrichir le débat et d’explorer des pistes de réflexions pouvant être traitées d’une manière plus approfondie par notre cabinet par le pôle « études ».
Nous voulons donc nous appuyer sur le film la méthode williams réalisé par l’acteur américain Will Smith concernant le rôle éducatif qu’un père joué dans la vie de ses filles qui sont devenues joueuses de tennis internationales. Il existe des histoires similaires dans la presse concernant d’autres joueurs notamment en France en ce qui concerne la seule gagnante de Wimbledon ainsi que du rôle qu’un de ses parents a joué dans sa carrière de sportive de haut niveau.
Nous ne sommes pas en train de demander aux parents de choisir la vie de leurs enfants, bien au contraire. Nous souhaitons tout simplement montrer autrement qu’à travers notre cas personnel comme nous l’avons fait dans l’ouvrage autobiographique, une manière d’acquérir des compétences dans des activités extra professionnelles, pouvant être transférées dans le monde du travail plus tard.
Nous voulons proposer un autre point de vue en prenant notre ouvrage autobiographique à l’envers en proposant un exercice de projection à travers la question suivante : si ton fils te fait comprendre qu’il souhaite être astronaute, comment t’y prendrais tu ? Si tu voulais que ta fille soit chercheuse en sciences sociales, comment l’éduquerais tu ?
Ainsi nous prenons le même métier, et nous essayons de voir comment les différentes « écoles » qui vont être proposées permettent d’y parvenir et ce qui permet aussi de se différencier par la même occasion par rapport à d’autres secteurs d’activités.
Par ailleurs, le slogan de notre cabinet est « l’excellence est un comportement », nous souhaitons par le biais de cet exercice souligner l’importance du savoir-être qui est indissociable du savoir-faire et du savoir en général.
Ainsi nous prenons comme exemple, la fonction suivante : chargé(e) de développement
Nous essayons de décliner le savoir être qui peut lui être appliqué à travers :
- L’école des activités culturelles
- L’école des activités sportives
- L’école des jeux éducatifs
- L’école de la vie associative
- L’école du volontariat
- L’école des découvertes et explorations
Nous prenons en considération le fait que les résultats scolaires hormis le choix des établissements et l’aide aux devoirs, n’est pas du tout du ressort des parents. Nous souhaitons mettre en lumière davantage la mise en pratique de certaines aptitudes qui plus tard deviennent des compétences.
Reconnaissance professionnelle, label, art médiatique
Comme prévu, nous proposons la dernière série de newsletters sur notre page afin de montrer comment nous pourrions être amenés à traiter certaines problématiques dans le pôle « études ».
Nous avons prévu donc de faire un exercice de projection en tentant de répondre à la question suivante :
Si votre fils vous fait comprendre qu’il souhaite devenir « chargé de développement » après une rencontre enrichissante avec une personne qui occupe ce poste dans une organisation, comment pourriez-vous l’aider ou alors l’encourager ?
Pour commencer, nous allons préciser ce que nous entendons par chargé de développement. Selon nous, il y en a trois sortes :
- ceux qui exécutent la stratégie mise en place par un directeur développement
- ceux qui créent un portefeuille clients, un produit, un service, une connaissance
- ceux qui contribuent à l’ajustement de l’orientation d’une entreprise
La fiche de poste officielle de l’Apec (l’agence pour l’emploi des cadres) indique les aptitudes reprises ci-dessous pour un poste de « business developer » : Qualités relationnelles, sens de l’écoute et communication, sens de la négociation, rigueur dans le recueil et le traitement des données, esprit de synthèse et d’analyse, aptitudes commerciales, organisation et suivi de projet, esprit d’équipe, force de proposition de conviction. Dans la mesure où il difficile d’acquérir toutes ces aptitudes en pratiquant une seule activité, nous essayons d’en inclure à la fois deux ou trois pour chaque école proposée en guise d’exemple.
Nous avons choisi de nous intéresser à aux activités artistiques dans cette newsletter 42. L’évolution de la société a permis d’obtenir un consensus autour d’un certain nombre d’activités qui sont considérées comme artistiques. Au départ, il y en avait cinq mais à présent il est possible d’en dénombrer dix : l’architecture, la sculpture, la peinture le dessin (l’art visuel), la musique, la littérature, la danse le théâtre (l’art de la scène), le cinéma, l’art médiatique, la bande dessinée, le multimédia. Les autorités et institutions ne trouvent pas de consensus concernant ce qui pourrait être appelé le onzième art. Néanmoins, nous nous focalisons ici sur la musique et l’art médiatique.
Nous choisissons de nous attarder sur la musique et les arts médiatiques car ce sont des activités que nous connaissons.
Parmi les activités proposées, nous pensons en premier lieu à la musique qui est un moyen pour acquérir de la rigueur dans le traitement des informations, la capacité à suivre des instructions, à traiter de nombreuses informations à la fois. En effet, la pratique d’un instrument à cordes par exemple comme la guitare ou le violon peut contribuer à parfaire l’acuité auditive tant sur le plan interne que celui qui est tourné vers les autres.
En ce qui concerne les arts médiatiques, il faut prendre en compte la radio et la télévision. Depuis quelques années certains auteurs d’Amérique du nord précisent que ce sont des arts liés à l’utilisation d’une technologie. Nous proposons d’y ajouter les arts pages virtuelles issues des réseaux sociaux qui obtiennent un grand nombre d’adhésion, ainsi que les podcasts qui essayent de proposer sensiblement les mêmes contenus que certaines radios. Etant donné que les pages virtuelles sont des outils de communication ainsi que les podcasts et que leurs existences sont liées à des technologies de ce siècle, nous pensons qu’il serait pertinent de les ajouter avec peut-être quelques critères qualitatifs si ce sont des contenus d’utilité publique pouvant aider la société et quantitatifs du point de vue du nombre des abonnées et des vues obtenues.
Sur ce genre de page, il est tout à fait envisageable d’y pratiquer une passion qui pourra devenir une compétence comme par exemple la photographie et permettre à un public aguerri d’en prendre connaissance et de donner un avis afin de permettre aux auteurs de s’améliorer. Certains en font également un outil de diffusion de leurs conceptions de l’art culinaire en fusionnant des saveurs de cultures différentes dans un même plat. Elles se forment aux méthodes de cuisine liées à la gastronomie occidentale pour les appliquer à une cuisine du terroir de leurs pays d’origine. Certains arrivent même à reconstituer les débats de quartier populaire liés à la famille, au mariage, à l’expatriation sur ces pages virtuelles faisant de ces pages des moyens d’interactions communautaires.
De même, il est souhaitable de pouvoir pratiquer ou mettre en pratique une compétence qu’on souhaiterait exercer plus tard de façon plus professionnelle comme les relations publiques ou encore la valorisation d’activités peu connues ou de phénomènes non visibles et ensuite de se charger de les faire connaître par ce biais.
Nous en profitons pour proposer la création d’un label ou une certification qui permettrait à ces créateurs d’être reconnus pour leur métier, d’être adossés à des vraies chaînes à l’étranger ou localement afin de pouvoir se faire rémunérer pour leurs activités d’utilité publique.
Dans ce cas précis, un adolescent capable de proposer un contenu jugé utile sur une longue période avec une large audience pourra certainement acquérir des aptitudes liées à l’écoute et à la communication ainsi que des aptitudes relationnelles qui lui seront utiles pour son projet professionnel de chargé de développement. Nous ne pensons pas faire preuve d’imprudence en évoquant plutôt qu’il sera un développeur susceptible de créer un produit, une connaissance, un service.
Pour savoir quelles qualités nous lions à la pratique d’activité sportive, nous vous invitons à lire la newsletter suivante. A bientôt sur notre page Zs Conseils et sur notre application « or en pépites »
Intelligence collective, apport individuel, excellence opérationnelle
Nous poursuivons notre nouvelle série qui prétend parler d’éducation liée au savoir-être en prenant appui sur les activités extra scolaires ou extra professionnelles qui permettent d’acquérir des aptitudes susceptibles de pouvoir nourrir les compétences dans le monde du travail.
Ainsi nous donnons une autre réponse possible à la personne qui nous a interrogés de la manière suivante : mon fils après avoir fait une belle rencontre lors d’un salon professionnel dédié à l’emploi , souhaite devenir un chargé de développement, comment puis-je l’y encourager ?
Dans la newsletter précédente, nous avons évoqué les apports des activités culturelles et insisté plutôt sur les arts médiatiques et la musique.
Dans cette newsletter 43, nous choisissons de parler d’activités sportives. Etant donné que nous nous sommes fiées aux qualités listées par le site de l’Apec (agence pour l’emploi des cadres) en ce qui concerne le poste de chargée d’expansion ou encore business developper, nous voulons nous focaliser sur les qualités suivantes : l’esprit d’équipe, l’esprit d’analyse et de synthèse, les aptitudes commerciales, les qualités relationnelles.
Nous privilégions les sports collectifs comme : le football, le handball, le basket ball, le rugby, pour ceux qui se pratiquent dans l’espace européen. Bien qu’ils soient tous susceptibles de développer les qualités citées ci-dessus, nous allons en choisir un à titre d’exemple.
Nous répondrions à cette personne de proposer par exemple le handball à son fils si celui-ci affectionne les sports d’équipe et y montre un intérêt particulier.
Il faut rappeler que le handball un sport collectif né en Allemagne, il se joue à sept contre une équipe adversaire. La France est d’ailleurs double championne du monde dans cette discipline ainsi que championne d’Europe. Il se joue à la main et requiert des qualités techniques, d’endurance, des facilités aux sauts pour les stratégies d’attaque.
Pour revenir à notre sujet, il y a toujours plus de personnes à l’entrainement que dans l’équipe retenue pour affronter d’autres adversaires et cela oblige les joueurs à montrer une capacité d’exécution et d’écoute lors des entrainements afin d’être sélectionnés par les coachs. Cette capacité à se faire remarquer peut être considérée comme une aptitude commerciale, si la pratique de cette activité se fait sur une longue période deviendra une compétence transversale.
De même, le relationnel et l’esprit d’équipe restent des atouts indiscutables qu’il est possible d’acquérir par la pratique d’activités collectives surtout sportives car la victoire s’obtient si il y a une vraie équipe qui se connait et qui se fait confiance. L’entraineur ne peut rien faire tout seul même s’il détient une très forte autorité.
Par ailleurs si ce jeune homme possède des qualités de leadership et obtient le poste de capitaine, il est également susceptible de développer des capacités d’analyse liées à la lecture des points forts ou points faibles des équipes adverses afin de proposer des angles d’attaque à ses coéquipiers pour aider son coach.
Sa connaissance de ses coéquipiers liée à son sens relationnel lui permettra de donner un avis plutôt sûr sur la constitution des équipes en temps de compétition. Etant donné que le travail de développeur ne peut en aucun cas se faire seul car il y a toujours un temps de préparation (brief) qui se fait avec les équipes concernées, une réflexion pour choisir un angle d’attaque, et l’après opération qui invite à une sorte de feedback, pour reconstituer les étapes et proposer des pistes d’amélioration pour d’autres situations.
Cependant pour essayer d’amoindrir le défaut qui pourrait survenir de cette situation, c’est-à-dire ne pas savoir travailler seul efficacement sans l’aide des équipes transversales, il pourrait apprendre de différentes manières à développer une vision globale de son organisation de son marché de son secteur d’activité. Il ferait cela en s’insérant dans la vie associative de son métier afin d’acquérir une prise de hauteur nécessaire pour savoir se positionner par rapport aux autres et également pouvoir montrer son apport personnel lorsque la performance est globale et collective. L’interdépendance ne doit pas être subie afin d’assurer la pérennisation des équipes.
Dans ce cas-là, nous souhaitons explorer dans le cadre du sport collectif puisque nous l’avons pris en exemple dans cette newsletter, que le jeune puisse de temps à autre arbitrer des matchs lorsqu’il n’est pas disponible pour des raisons diverses par exemple ainsi qu’aider à l’organisation de ceux-ci de temps à autre en donnant de son temps pour avoir des informations pouvant l’aider à s’améliorer qu’il n’aurait jamais pu avoir en tant que joueur uniquement.
Dans ce cas, nous pensons que si ce jeune homme choisit cette activité sportive, il peut avoir des facilités pour exécuter les stratégies d’un supérieur hiérarchique en tant que chargé de développement.
Pour savoir ce que nous avons proposé pour les activités de jeux éducatifs, continuez à nous suivre sur notre page Zs Conseils et notre application « Or en pépites ».
Entrainement collectif, performance individuelle, capital humain compétent
Dans cette newsletter 44, nous poursuivons la série commencée dans la newsletter 41 avec pour titre « Education ou savoir être » pour tenter de réaliser un exercice de projection avec les compétences transférables qui peuvent être acquises lors de pratiques de longue durée d’activités extraprofessionnelles ou extrascolaires. Nous avons tenté le pari le prendre le même métier : chargée de développement, pour toutes les « écoles ». Nous avons déjà abordé les activités extrascolaires liées à la culture, nous avons ensuite parlé des activités sportives. Dans celle-ci nous souhaitons mobiliser les jeux éducatifs ou/et de sociétés comme moyens d’apprentissage.
Nous rappelons la question de départ, si votre enfant souhaite devenir chargée de développement après une rencontre qui l’a fortement influencée lors d’un évènement public, comment pourriez vous l’encourager dans cette voie ?
Dans cette voie d’exploration, nous pensons davantage au poste qui permet au candidat de participer à l’orientation de la stratégie voire de la proposer en fonction de son profil et de sa valeur ajoutée à l’entreprise.
Nous proposons d’abord des jeux pouvant se jouer en famille comme le jeu qui permet d’acquérir des propriétés, des cirques, des lieux pouvant être plus ou moins onéreux. Bien qu’il soit souvent dit que la famille et le business ou l’argent sont incompatibles, nous pensons au contraire qu’il faut savoir commencer par s’exercer avec eux avant de pouvoir aller au contact d’autres personnes dans des associations qui y sont dédiées par exemple. Ainsi, il lui sera alors possible d’apprendre à gérer un portefeuille, connaitre la valeur des biens mais surtout apprendre à connaitre finement les membres de sa famille en détectant et en interprétant à travers leurs comportements les signes de fébrilité, de confiance, pour adapter son jeu mais aussi savoir exercer sa compassion, savoir gagner ou perdre avec dignité.
Si la gestion des émotions liées aux confrontations directes telles que les compétitions de jeux n’est pas gérée avec intelligence, ce que pourrait lui apporter une telle activité à l’extérieur de son environnement immédiat ne serait pas vraiment probant. L’importance de ces jeux qui pourraient être vus comme capitalistes est cruciale dans ce genre de métier qui requiert d’avoir un rapport sain à l’argent, sans complexe lorsqu’on en a, à condition de savoir partager et considérer celui qui n’en a pas.
La jeune dame apprendrait aussi que ce sont souvent des étapes ou situations temporaires sur lesquelles il ne faut guère s’attarder pour mener à bien ses activités. Ce rapport sain avec l’argent ne peut s’acquérir véritablement qu’en famille. Nous précisons cela car ce poste ayant une dimension commerciale dans certaines organisations, l’appât du gain pourrait conduire la personne à se conduire très mal lorsqu’une forte rétribution ou commission est en jeu.
Ce que nous conseillerions surtout à une personne qui nous poserait cette question serait surtout d’aller exercer les aptitudes de sa progéniture dans un club dédié aux jeux tels que les échecs ou les dames. Nous choisissons le jeux de dames pour cette newsletter.
Mis à part le fait que ce jeu peut participer à son évolution personnelle, elle pourrait y apprendre autrement qu’à travers le sport la combativité, la persévérance, le fait de savoir rester calme tant que la partie n’est pas terminée et surtout le respect de chaque adversaire sans tenir compte d’origines sociales ou culturelles. Dès lors qu’il y a un adversaire en face de vous, le respect pour celui-ci s’impose.
De plus la capacité d’orientation sur le jeu y est très important puisqu’il faut bouger d’une certaine façon. Il aiguise l’esprit de compétition qui permet d’affiner la connaissance des autres joueurs et l’évaluation de leurs capacités.
Nous pouvons également dire que le marché du travail n’étant pas un marché humanitaire, les aptitudes liées à une pratique longue de jeux tels que celui des dames est un atout supplémentaire pour peu qu’elle sache transférer les acquis dans son travail. De plus aller jouer en club permet aussi à la jeune personne de réaliser une performance individuelle tout en étant avec les autres et en étant en équipe pour les entrainements.
Cette capacité à connaitre sa place et sa valeur personnelle tout en étant dans un collectif est un vecteur de confiance en soi liée à une aptitude que les autres contribuent à créer mais qui reste personnelle. Bien que le collectif soit toujours important, il ne faut pas oublier que les mêmes informations sont souvent données à beaucoup de personnes à la fois mais que seules, les personnes sachant les mobiliser à bon escient au bon moment les mettent en valeur.
Si le jeu requiert un face à face, le gagnant est toujours celui qui a compéti, jamais tout le club et la médaille n’est pas donnée à l’entraineur mais au compétiteur en lice.
Selon nous, la combinaison de ces jeux liés à l’argent et celui qui oblige à savoir compétir sans complexe contre n’importe qui dès qu’il se positionne comme adversaire en face de vous, est un moyen efficace pour remplir les conditions permettant d’aider un supérieur hiérarchique à savoir réorienter une activité, un marché ou changer de stratégie à un moment clé ou lors d’une période d’incertitude.
Comme nous l’avons suggéré au début, pour cette partie la jeune femme peut très bien participer à la construction d’un portefeuille clients comme à l’orientation de la stratégie avec son supérieur hiérarchique.
Pour connaitre la suite de nos propositions exploratoires, nous vous invitons à lire la prochaine newsletter liée à l’école de la vie associative.
Nous avons choisi de procéder à une expérimentation dans la newsletter 41 dans l’introduction de notre série liée au savoir être et à l’éducation afin en réalisant un exercice de projection. Nous avons imaginé une question à laquelle nous pourrions être amenés à répondre étant donné que nous mettons en avant dans un ouvrage autobiographique (à venir) un curriculum vitae authentique lié aux activités extrascolaires et extraprofessionnelles permettant de mettre en pratique certaines aptitudes transférables ensuite dans le monde professionnel.
Nous avons commencé par les activités culturelles, nous avons ensuite évoqué les activités physiques, puis nous avons essayé les jeux éducatifs et de société. Dans cette newsletter 45, nous décidons d’explorer l’école de la vie associative.
Tout au long de leur parcours scolaire, les enfants ont la possibilité dans leurs établissements de participer à la vie associative en fonction de leurs centre d’intérêts. C’est ainsi que certains occuperont des fonctions liées à la vie citoyenne en participant aux conseils de classe ou en se faisant élire comme délégués.
D’autres peuvent par exemple faire partie de groupes qui organisent des voyages et des sorties liées aux activités pédagogiques. Il en est de même dans la ville pour des causes qui concernent le décrochage scolaire, les animations de manifestations sportives ou culturelles. Ils peuvent aussi s’inscrire dans des mouvements citoyens apolitiques permettant d’apporter leur aide à différents projets de développement de la ville s’ils sont intéressés à ces causes.
Cette capacité à pouvoir communiquer sur les causes importantes et sujets de société nécessitant un engagement lors de temps libres hebdomadaires donne l’opportunité à un jeune de sortir non seulement de son environnement immédiat, de mieux connaitre le monde qui l’entoure et le rôle qu’il peut y jouer. Cela permet surtout de savoir qu’il ou elle a sa place partout où il se trouve pour peu qu’il ou elle soit dans une logique de se mettre au service des autres tout en apprenant par la même occasion.
Une fois une de ces associations rejointe, la personne en quête de connaissance pour sa construction personnelle et professionnelle sera alors en mesure de rencontrer des individus de tous horizons, de toutes catégories socio professionnelles partageant les mêmes idées. Il aura la possibilité de construire un réseau personnel lié à cette activité. De même, il pourra améliorer son aisance relationnelle au contact de cette diversité sociale voire culturelle.
Dans ce cas précis, d’un point de vue personnel, c’est la capacité à négocier pour trouver des compromis à être apporteur de solutions qui sera mise à l’épreuve. C’est aussi l’aptitude à reconnaitre ses semblables en dehors des différences de genre ou de culture qui sera mise en pratique. De même la capacité à développer aussi bien des qualités interpersonnelles qui s’installera sur une longue durée si ce jeune homme ou cette jeune femme est assidue et constante dans ses choix.
Pour ce qui concerne les qualités de développeur dans le privé, il pourra alors se prévaloir d’avoir acquis la capacité à écouter et à communiquer, le sens du relationnel, la possibilité de suivre un projet et de l’organiser avec d’autres ainsi que l’aptitude à négocier des compromis entre différentes parties prenantes. C’est une activité encore plus utile lorsque la personne montre un caractère dit réservé alors qu’il vise un métier dans lequel la communication et la parole sont très importantes.
Cependant afin qu’il ou elle développe de réelles aptitudes, il faudrait qu’elle s’implique dans un projet dont elle serait responsable avec d’autres et dans lequel on lui confierait une tâche particuliere comme la récolte de la taxe d’apprentissage pour citer un exemple simple. Il pourrait par exemple lui être demandé d’organiser un évènement caritatif rassemblant des artistes locaux dans le but de récolter des fonds pour un projet social à destination des parties défavorisées d’une ville comme le font certaines associations.
Ce type d’appartenance à des groupes similaires permet de s’insérer d’une manière intelligente dans une ville qu’on ne connait pas très bien ou alors de se constituer un réseau de personnes même si elle est connue mais si nos parents n’ont pas accès à des couches de la société. Cela permet parfois de se trouver des stages ou d’entendre parler de possibilités de recrutements à des vrais postes lors d’emplois saisonniers. Cela permet aussi de travailler l’autonomie et également la prise d’initiative bien que les anciens ou seniors soient toujours disponibles pour donner des conseils et guider en cas de besoin.
L’absence de ressources souvent visible dans ces associations d’aide oblige toutes les bonnes volontés à chercher des solutions alternatives à ces ressources et dans ces cas, une jeune personne peut très bien mettre ses talents personnels à contribution comme la musique pour essayer de récolter des fonds.
Cela permet de comprendre très tôt que l’absence de ressources financières ne signifie pas absence de ressources. Ce qui signifie que parfois des services peuvent être rendus à d’autres associations qui en contrepartie fourniront peut être du matériel ou d’autres choses qui auraient nécessité que beaucoup d’argent soit investi alors qu’ils en avaient besoin ponctuellement.
Dans de pareilles situations, le candidat apprend très tôt à se chercher des partenaires utiles et équipés pouvant l’aider à atteindre ses objectifs. Ce qui permet de savoir fidéliser les relations importantes, de les soigner.
Soigner une relation importante suppose d’avoir reconnu la valeur des actions et des services qu’il ou elle nous apporte. Cela entraine même une capacité à mettre en place un outil et un plan de gestion même artisanal voire manuel de partenaires afin de pouvoir souvent retravailler avec eux et même de les citer comme références dans le monde professionnel bien que les activités de la vie associative ne soient pas rémunérées.
En effet le chargé ou la chargée de développement aura à sa disposition selon la taille de son organisation un outil de gestion de la relation client à manier et à customiser afin de pouvoir répondre aux exigences de ses supérieurs hiérarchiques.
Afin d’aller plus loin dans le prolongement de ce genre d’expériences, nous vous invitons à lire la newsletter qui concerne le volontariat.
Gestion de projet, autonomie, responsabilité civique
Nous traitons toujours le thème suivant : « éducation ou savoir être ? » commencée cette semaine. Nous avons voulu aborder l’acquisition des compétences transférables en montrant comment des aptitudes apparaissent par la pratique d’activités extrascolaires ou extraprofessionnelles. Nous avons évoqué plusieurs écoles : celle des activités culturelles, celles qui sont liées au l’activité physique, l’importance des jeux éducatifs et de société, puis enfin nous avons parlé de la vie associative.
Nous devions répondre à la question suivante : si votre fille (fils) rencontre une personne qui l’influence fortement par sa personnalité flamboyante lors d’un évènement professionnel et qu’elle décide d’embrasser la même carrière qu’elle, c’est-à-dire : chargée de développement, comment pourriez -vous l’accompagner en tant que parents ?
Dans le prolongement de la vie associative, nous souhaitons parler dans cette newsletter 46 de :l’école du volontariat. En France il existe plusieurs sortes de volontariat. Il y a d’abord les VIE : le volontariat international à l’étranger et le volontariat humanitaire toujours à l’étranger.
En ce qui concerne le VIE : le volontariat international à l’étranger, il peut se faire entre dix huit et vingt huit ans. Cette expérience peut s’effectuer sur une durée de six à deux ans. Certains choisissent cette voie pour réaliser des stages de fin d’études afin d’acquérir à la fois des compétences linguistiques et professionnelles puisque ces expériences sont rémunérées. Bien qu’elles soient fortement liées aux études et que nous avons choisi des expériences alternatives depuis le départ. Nous choisissons de parler du volontariat humanitaire.
En effet par cette voie, cette jeune personne pourrait montrer ses aptitudes d’organisation de projet et suivi, de force de proposition et conviction, d’écoute et de communication. Elle pourrait même acquérir des compétences linguistiques ou autres compétences informatiques, bureautiques qui peut être lui feraient défaut sur son curriculum vitae.
Par cette expérience elle montrerait un intérêt pour une cause sociétale, une maturité une envie de prendre des responsabilités mais également une volonté de prendre sa place dans cette société et d’y prendre part à un niveau international loin de son pays d’origine. Elle serait alors confrontée à d’autres peuples et pourrait alors tester l’efficacité de l’éducation donnée par ses parents si elle s’acclimate, et parvient à mener sa mission jusqu’à son terme sans jamais jeter l’éponge pour demander à rentrer plus tôt que prévu.
Bien que des difficultés liées aux climats peuvent survenir et amener des personnes à écourter leurs séjours, si celle-ci prend le soin de se renseigner sur ses aspects avant son départ et prend les précautions d’usage en essayant de vivre comme les autochtones et non en expatrié, elle aurait une chance de survivre dans un environnement qui ne serait pas le sien mais qui pourrait très bien la forger et l’endurcir. Du point de vue de la force de caractère, de la persévérance, de l’ouverture d’esprit et de l’ouverture aux autres, ces qualités pourraient devenir un atout considérable pour son métier futur et même si elle change de projet professionnel à un moment donné.
Deux types de missions pourraient lui convenir, d’abord celle qui la mettrait en contact direct avec les natifs du pays dans lequel elle effectue sa mission pour participer comme une participante complète à une mission dans une coopérative de femmes qui s’organisent pour se créer une source de revenus sur la base de leur faire artisanal ou traditionnel. Elle pourrait alors y apporter son savoir bien à elle, celui de l’occidentale sachant proposer des process simples et faciles à suivre pour mieux organiser l’activité, gérer les comptes, professionnaliser une activité de sorte à ce que les intéressées puissent continuer à le suivre après son départ.
Elle peut également demander une mission qui serait davantage liée à la défense d’une cause comme la scolarisation des enfants défavorisés en lieux arides. Et là sa force de conviction serait mise en pratique et testée dès son pays d’origine puisqu’elle pourrait alors faire le tour de certains magasins pour demander à acheter à prix réduits des stocks invendus de matériel scolaire, de vêtements de médicaments pour les infirmières des villages et aller sur place pour gérer la distribution et vérifier que ce sont bien les personnes concernées qui reçoivent les dons et non des privilégiés qui les revendent sur un marché noir.
Dans un cas comme dans l’autre, elle pourrait y acquérir une autonomie, une capacité à prendre des initiatives et une force de persuasion qui seront très utiles pour son propre projet professionnel.
Dans le cas du volontariat humanitaire, peut être que les compétences linguistiques pourraient ne pas être fixées néanmoins elle pourrait avoir accès à des cours en ligne ou demander à rencontrer ses homologues européens de pays étrangers pour essayer de parler avec elles ou eux les langues de leurs pays. Cela pourrait un échange, elle leur parlerait la sienne pendant une heure et eux feraient de même pendant une heure peut être trois fois par semaine.
Nous nous retrouvons dans la prochaine newsletter pour l’ école de la découverte et des explorations. Merci de continuer sur notre page Zs Conseils. Nos newsletters seront également disponibles sur notre application « Or en pépites ».
Culture générale, lecture, ouverture d’esprit
Nous finissons la série entamée cette semaine qui a choisi de répondre à la question suivante : si votre enfant veut devenir chargé de développement, comment pouvez-vous l’y encourager en tant que parents ? Nous avons bien sûr mis de côté le parcours scolaire de côté puisqu’en dehors du choix des établissements et de l’aide apportée en amont, ils n’ont pas vraiment le pouvoir sur celui-ci, du moins nous l’espérons.
Nous souhaitons par ce biais effectuer un exercice de projection afin d’imaginer comment il serait possible de répondre à cette question autrement que par la voie scolaire et universitaire que nous connaissons tous et que nous respectons.
Néanmoins, n’étant pas tous égaux devant les apprentissages et ayant conscience de l’existence des intelligences multiples et de la possibilité qu’il existe d’autres moyens efficaces d’apprendre en plus de la scolarité qui peut nous rendre meilleurs en tant qu’individus mais aussi en tant que professionnels, nous avons tenté cette expérience.
Nous avons déjà évoqué l’école des activités culturelles, celle des activités sportives, celle des jeux éducatifs. Nous avons ensuite tenté d’explorer la voie de la vie associative et celle du volontariat international.
A présent, nous allons nous concentrer sur l’individu lui-même, c’est-à-dire le jeune fille ou le jeune homme. Nous allons essayer d’explorer les pistes qu’il pourrait lui-même éprouver sans passer par le monde extérieur. Nous pensons que la vraie construction se fait d’abord en nous et il nous serait impossible de finir cette série de newsletter sans évoquer la voie des lectures, des découvertes, des explorations multiples.
Par cette voie, il pourrait déjà apprendre à se connaitre, à développer une force de conviction et également être source de propositions dans ses activités futures.
Pour commencer la lecture qui est primordiale pour accéder à un univers qui nous est conté par un autre que nous ne connaissons pas dans la réalité mais que nous connaissons mieux à travers ses écrits. Les auteurs sérieux réalisant une quantité de travail de préparation pour se documenter sur les époques, les habitudes des peuples, les comportements, tout en y apportant leur touche personnelle nous emmènent à la fois dans des univers que nous n’aurions pu jamais découvrir aussi bien professionnels qu’historiques ou culturels.
Ils nous décrivent souvent des réalités, des intrigues, des problématiques qui surviennent près de chez nous et qui ne se vivent pas de la même manière. Cette personne pourrait alors enrichir d’abord sa culture générale par ce biais nécessaire pour aborder un certain type de clients, avoir une connaissance fine de certains styles de vie même s’ils lui sont inconnus. Elle se découvrirait encore davantage en sachant quel type d’ouvrage lui convient davantage et pour quelle raison et inversement. Cela lui permettra aussi d’orienter sa carrière dans les secteurs d’activités qui conviennent à sa personnalité et à ses goûts personnels.
De même, les expositions, les spectacles vivants, les visites aux musées sont des manières de prolonger les découvertes qui émanent des ouvrages qui ont été parcourus. En effet, si les auteurs nous livrent des performances littéraires artistiques époustouflantes parfois, les peintres, les photographes les sculptures nous en donnent d’autres interprétations. Ainsi il est possible de lire un ouvrage d’une époque historique et ensuite de voir un tableau de la même période et d’être étonné par le rendu. Nous apprenons alors par ces interprétations diverses qu’il ne voyaient pas tous la même vérité et que très souvent il faut soi-même tenter d’assembler de nombreuses pièces d’un même puzzle pour espérer y accéder.
Par ce biais, mis à part la culture générale, ce qui sera acquis sera davantage la capacité à écrire correctement sans être un auteur de bestseller ou un chercheur académique. Elle aura appris une certaine capacité à réfléchir et à prendre du recul face à une plusieurs sources d’informations qui se contredisent. Peut-être même à aiguiser son esprit critique si elle arrive à lire certains philosophes et à les comprendre dans leurs réalités.
En outre les voyages culturels et touristiques hors volontariat sont également souhaitables pour aller au contact d’autres régions, d’autres pays voire d’autres continents. Nous lui conseillerions particulièrement de savoir une halte lors de ces pauses estivales ou de tourisme pour faire des visites de musées ou de monuments historiques afin de connaître autrement qu’à travers les chambres d’hôtels l’endroit dans lequel il ou elle séjourne temporairement.
Parmi ses lectures , si elle est courageuse voire téméraire, elle pourrait peut-être essayer de lire ce que produisent les chercheurs de son pays sur le métier qu’elle souhaite exercer en plus de toutes les lectures qu’elle se sera octroyées afin de découvrir un autre mode de raisonnement et une autre manière d’aborder les problématiques.
En effet les chercheurs en plus faire de longues années d’études et de souvent proposer des travaux de recherche en thèse de doctorat, ils réalisent aussi des expérimentations sur le terrain qui méritent qu’un jeune ait la curiosité de regarder ne serait-ce que pour savoir comment on parle du métier qu’il veut exercer plus tard et ainsi ajuster s’il le faut son projet professionnel, le modifier ou même l’améliorer. Pourquoi le modifier ? Parfois ils indiquent aussi l’état du marché du travail et ce qui sera possible d’effectuer. Il est toujours utile de savoir ce que pensent ceux qui observent de ce que vous faites. L’avis des praticiens est important, les expériences alternatives le sont aussi mais sortir de son environnement immédiat et lire ceux qui ont une certaine distance avec ce que nous faisons d’un point de vue purement économique et rationnel peut aussi aider à construire un projet professionnel.
Nous vous remercions d’avoir pris le temps de lire cette compilation de newsletters consacrée à l’acquisition du savoir -être dans une carrière professionnelle.
Nous vous disons à bientôt sur notre page Zs Conseils et notre application « Or en pépites ».
Au terme des six newsletters précédentes, nous voulons conclure de deux manières, d’abord en nous intéressant en rappelant l’importance des origines culturelles et familiales puis en précisant que l’instruction scolaire, universitaire, ou encore la formation demeurent les moyens les plus sûrs ou plutôt sereins pour préparer un projet professionnel.
Mais nous allons préférons dans cette newsletter 48 évoquer la famille et son rôle. Il est évident que nous avons réalisé un exercice et qu’en général les choses ne se déroulent pas de cette façon. Nous avons beau écrit ces textes nous-mêmes avec conviction, nous restons persuadés que nos propres parents nous ont tracé un chemin mais que les carrières choisies ont été le fruit de circonstances non maitrisées et des aléas de la vie. Il est également bien évident qu’un candidat ne se recrute pas uniquement sur ses compétences, ses aptitudes aussi brillantes soient elles. Il est évident que les organisations recrutent surtout une personnalité qui sera compatible avec le reste de leurs équipes, capable d’assimiler l’esprit ou la culture de l’entreprise.
Ceci étant, s’il n’est pas du ressort de la famille d’inculquer le savoir être professionnel mais plutôt d’aider, d’encourager, d’accompagner et de protéger, elle a en revanche l’obligation de donner une éducation à ses enfants. Nous avons déjà rappelé en introduction que personne ne pouvait remplacer les éducateurs spécialisés ou même les parents d’une personne quelle qu’elle soit et aussi que nous ne comptions pas nous ériger en donneur de leçons, en innovateur du futur en ce qui concerne l’éducation ou le savoir être avec cet exercice.
Malgré tout cela, nous souhaitons insister sur le fait que les caractéristiques personnelles d’un enfant proviennent de l’environnement dans lequel il nait et évolue. Il peut s’agir d’un environnement culturel ou social voire les deux qui seront un atout ou alors un handicap pour un projet professionnel.
Ces caractéristiques personnelles proviennent généralement des expériences de vie auxquelles nous sommes confrontées très tôt et qui conditionnent en quelque sorte nos trajectoires de vie. Bien que les mobilités sociales et culturelles existent, ses caractéristiques de départ resteront sensiblement les mêmes et ce seront-elles qui permettront de développer ces différentes aptitudes qui deviendront ensuite des compétences plus tard si elles sont mises en pratique sur un long terme dans des conditions de travail ou d’activités alternatives exigeant des qualités attendues dans un cadre professionnel.
Ces caractéristiques sont propres à chaque individu et il convient à chacun de savoir se poser les bonnes questions pour les découvrir et ensuite les mettre au service d’une cause, d’une mission, d’un employeur. Nous suggérons avec prudence qu’elle viennent essentiellement de l’enfance et qu’ensuite elles se transforment et muent à travers le temps et l’espace c’est-à-dire tout au long de la vie et au gré des mobilités sociales, culturelles ou géographiques.
Ainsi nous commençons par les caractéristiques personnelles qui amènent aux aptitudes, les aptitudes permettent de construire des compétences générales, les compétences générales ajoutées à nos caractéristiques personnelles permettent ensuite de se distinguer et enfin nous pouvons nous développer ou développer.
Malgré tout, lorsque nous suivons un parcours parallèle comme celui que nous avons décrit dans cette compilation de newsletters, quel genre de certification, diplôme, reconnaissance officielle est-il possible d’espérer obtenir dans la mesure où les entreprises le réclament presque toujours ?
Pour savoir comment nous l’interprétons, nous vous invitons à lire notre prochaine newsletter.
Curriculum authentique : quelle reconnaissance ?
Dans la newsletter 48, nous avons posé une question liée à la reconnaissance officielle d’un tel parcours si une personne souhaitait le suivre tout le long de sa vie avec ses sept écoles si nous tenons compte de celle de la famille qui conditionne le point de départ de tout individu.
Il existe des formations initiales, des formations continues, des formations en apprentissage qui ont toutes leurs utilités et qui sont toutes destinées à des publics spécifiques. Les formations initiales sont normalement faites pour ceux suivent une scolarité linéaire et théorique ; les formations continues sont adressées à un public qui est allé travailler et qui revient se former pour des raisons multiples, d’évolution de carrière ou changement de poste etc.
Les formations en apprentissage ont un public de jeunes étudiants qui sont aussi en entreprise et qui sont payés par celles-ci dans le but de recevoir à la fois un diplôme et une certification professionnelle si nous pouvons le dire ainsi.
Dans quelle catégorie un tel parcours pourrait -il s’inscrire si la personne n’a pas suivi de cursus universitaire. Comment pourrait-il s’y prendre pour faire reconnaitre ce parcours riche et compétent ?
Il existe aussi un dispositif pour cela et d’ailleurs nous souhaitons évoquer un cas qui nous a marqués lors de notre propre parcours doctoral. Il s’agissait d’un homme d’âge mûr qui avait eu des expériences originales. Il a eu le baccalauréat puis effectué deux années d’études supérieurs. Il par la suite dû travailler pour des raisons familiales et personnelles.
Il a eu à faire un travail sérieux et tourné vers les autres d’éducateur spécialisé, il a parallèlement entamé une carrière dans le milieu urbain communément appelé : rap. De ce que nous avons retenu en lisant son travail doctoral c’est qu’il a obtenu une diplôme en validation d’acquis d’un niveau de master. Il a ensuite trouvé un superviseur de recherche qui a accepté qu’il fasse un travail de recherche doctorale sur sa carrière de rap qui a duré plus de dix ans et non sur celle qui concerne l’éducation. Ce travail a été autobiographique et a mobilisé l’ethnographie comme méthode de recherche. Il aurait été un exemple parfait pour le personnage secondaire de la fiction qui voulait se présenter à élection présidentielle d’un pays du sud avec le travail de A. le personnage principal, fiction qui a été proposée dans la série de newsletters précédente.
Nous avons été étonnées que de tels projets se fassent d’autant plus que les professeurs qui ont été sélectionnés dans le jury ont tous eu des parcours académiques classiques. En faisant cela, ils ont ouvert la voie et permis que nous puissions à notre tour écrire un parcours alternatif dans un ouvrage que nous appelons cv authentique bien que nous ayons également suivi un parcours classique à l’université avec une formation initiale jusqu’au niveau master, puis un parcours doctoral classique après des années d’expérience professionnelle mêlant création d’entreprise et expérience salariée.
Bien que nous n’ayons été ni en formation continue, ni en apprentissage ni en validation d’acquis, nous pouvons aussi mobiliser nos expériences parallèles à travers ces sept écoles (en ajoutant la famille) pour en faire peut être un diplôme peut être un jour ? La question est posée.
Nous vous disons A bientôt sur notre page Zs Conseils et notre application « Or en pépites ».
Créer, développer, valoriser
Dans cette cinquantième newsletter, nous allons procéder à un récapitulatif de toutes nos publications. Nous avons au départ mis en route ce projet pour essayer de créer un projet professionnel avec notre parcours doctoral annexe à notre travail de thèse.
Nous précisons néanmoins que nous ne pouvons dissocier le travail de thèse du parcours doctoral, ce qui les relie c’est ce savoir être acquis tout au long de notre parcours personnel et professionnel. Nous pourrions dire que nous avons décomposé : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être.
Ainsi nous avons présenté dans un premier temps une longue série sur le projet de création d’application mobile dont le nom est or en pépites. Nous avons ensuite présenté notre travail de thèse qui s’articule autour de trois mots clés : entrepreneuriat féminin, business model, processus entrepreneurial. La deuxième série a concerné l’organisation des jeux olympiques de Paris 2024 afin d’aborder quelques problématiques actuelles et montrer que nos thèmes s’inscrivaient dans la société et même dans cette actualité.
Nous avons par ailleurs présenté une fiction pédagogique dans le but d’insister sur le fait que l’entrepreneuriat se fait dans un monde réel plein de contradictions de paradoxes de défis et qu’il est normal qu’un chef d’entreprise en tienne compte dans l’élaboration de son business model, plan d’affaires et stratégie. En outre, il a été possible d’éclairer à la fin sur ce slogan qui est le nôtre : l’excellence est un comportement. Nous y avons associé un exercice de projection pour faire le lien entre le passé et le futur.
En effet, l’ouvrage autobiographique ou encore cv authentique partait du passé, de l’enfance pour arriver jusqu’à la création du cabinet Zs Conseils et de l’application Or en pépites. Dans la série de newsletter dédiée au savoir être, nous sommes partis du personnage pour en quelque sorte prévoir prédire proposer un futur possible à une jeune personne. Il a été surtout important de dire que l’expérience terrain est à respecter mais nous pensons qu’elle ne sera valorisée comme il se doit qu’avec une formation scolaire, universitaire ou professionnelle.
Nous pensons que les études ne permettent pas seulement d’avoir un diplôme mais également de prendre de la hauteur par rapport à un savoir personnel et de pouvoir ensuite se positionner correctement dans le monde du travail.
Bien que nous trouvions cet exercice de projection fort intéressant pour se poser les bonnes questions, poser les actions nécessaires, rien ne remplacera le savoir théorique qui émane de l’université. Il est fait pour instruire construire et aller plus loin dans ce que nous faisons concrètement, il ne peut en aucun cas être remplacé par une quelconque expérience professionnelle aussi riche soit elle.
Au final, nous avons essayé de valoriser notre travail de thèse à travers le processus de formation doctorale dans sa globalité (sans aucune exception) qui a permis de le réaliser. Nous rappelons que l’application est une déclinaison d’une composante de notre modèle d’affaires. Ce qui signifie que pour nous, tout est lié bien que nous ayons fait l’effort de décortiquer.
Pour finir, pour pouvoir faire un projet authentique qui contera les déboires les succès, il ne faut pas oublier que les personnes concernées en dehors de l’auteur (proches, entourage professionnel, collègues) doivent être favorables et nul ne peut raconter la vie de ceux qui ne souhaitent pas que leur intimité à un moment donné partagé avec confiance soit dévoilé publiquement et à jamais dans un écrit. Chacun ayant besoin de soigner ses relations, sa familles, ses amis, et protéger sa vie privée, il n’est pas non plus recommandé de les perdre afin de pouvoir se raconter pour être reconnu.
Au final, chacune des séries a essayé de montrer comment nous pouvions aider dans le pôle « études ». Le pôle information étant le relai de l’application dans son entièreté (newsletter, vidéos, podcast). Quant au pôle talents, il se propose d’aller à la rencontre de parcours originaux, atypiques, riches, différents afin de permettre qu’ils soient connus et peut être repérés par des organisations ayant des besoins.
Comme annoncé, nous faisons un arrêt dans la publication des newsletters, pour nous concentrer sur d’autres travaux et aller également à la rencontre de nos prospects.
Nous vous remercions de nous lire sur notre page Zs Conseils, nous vous disons à bientôt sur notre application « or en pépites ».
Management éducation innovation futuriste
Vous avez du vous rendre compte que la newsletter 3 qui parlait de hip hop management a été supprimée. Si nous avons remis plus tard une newsletter 3 b concernant le management de la complexité, la vision à 360°, ce n’était pas pour la remplacer mais pour proposer une thème qui corresponde à notre application et qui soit plus actuelle en faisant référence au même auteur.
Ainsi dans cette newsletter 3a, nous souhaitons aborder la question de développement économique des pays qui ont choisi de miser sur l’éducation. Nous nous appuyons sur une ressource filmique parue le 11 février sur la Corée du sud et son système éducatif. Nous avons vu que chaque région possède son propre modèle de développement.
Certains misent sur les activités sportives, d’autres sur le secteur touristique. Ailleurs, c’est l’alimentation et l’agriculture qui sont travaillées pour la croissance économique. Ce qui nous a attirés concernant la Corée du sud, c’est le rythme effréné que les jeunes adoptent en ayant même après l’école officielle, des cours privés donnés dans les instituts qu’ils appellent les « hagwons ».
Dès la maternelle, les enfants suivent ce rythme d’apprentissage et ceci jusqu’à la fin des études afin d’accumuler le plus possible de connaissance et ainsi intégrer certainement les meilleures universités étrangères à travers le monde ou même chez eux. Nous voyons que le modèle de développement est axé sur le capital humain et l’accumulation de la connaissance.
Ils nous font penser à des sportifs de haut niveau qui très tôt partent de leur famille pour aller s’entrainer à une discipline souvent d’une manière très dure pour des jeunes qui n’ont pas d’enfance ou d’adolescence dans le but de pouvoir un jour représenter leurs pays respectifs lors d’évènements importants comme les Jeux olympiques dont nous avons déjà parlé dans la série consacrée aux Jo qui auront lieu à Paris en été 2024 ou encore lors de championnats du monde.
Ces modèles de développements qui mobilisent toute une population comme la Corée du sud ou certains lorsqu’il s’agit d’activités sportives nous laissent comprendre que le haut niveau et la performance quelle qu’elle soit n’est jamais le fruit du hasard ou de la chance mais le fruit d’un processus long qui dure de longues années sans savoir quel sera le résultat.
En effet, personne ne sait qui sera champion olympique ou champion du monde au moment où les jeunes sont sélectionnés très tôt parfois même dès la fin de l’enfance. De même la Corée du sud qui a choisi de mettre toute sa population à contribution ne sait pas non plus qui va gagner un prix Nobel en mathématiques, qui sera champion du monde de natation ou qui va même réussir sa vie sur la base de cette éducation. Il s’agit toujours d’un pari et d’ un investissement risqué pour tous ceux qui sont concernés à commencer par le jeune qui est en quelque sorte pris en « otage » pour une cause qu’il n’a pas choisi.
Bien que ce genre d’éducation ait des limites et que le documentaire nous ait mentionné le fait que l’absence de sommeil de ces enfants était considéré comme une problématique sociétale et même choisi de créer des chaines de télévision en mettant des cours donnés par des professeurs afin qu’ils restent davantage chez eux. Ils ont également interdit que les instituts privés reçoivent après 22h leurs jeunes clients. Malgré tout cela, les hagwons continuent de prospérer et la pression sociale sur la réussite éducative d’une manière globale ne redescend pas.
En ce qui nous concerne, nous avons été scolarisés à l’internat très tôt en France en quittant aussi très tôt notre pays d’origine car nos parents qui viennent de pays du sud avaient eux même été éduqués de cette manière et ainsi de la 6e à la terminale nous avons passé du temps dans des internats privés non pas pour faire de nous des champions olympiques de quoi que ce soit mais des adultes responsables ouverts autonomes conformes à ceux qu’ils étaient eux-mêmes en leurs temps.
Bien que nos rythmes de vie lié à la scolarité et aux activités extrascolaires n’étaient pas aussi effrénés, nous pouvons en quelque sorte dire que nos parents étaient des précurseurs à leur niveau du point de vue de l’éducation. Qu’en est-il aujourd’hui ?
En regardant la Corée du sud, nous nous demandons comment les autres nations surtout celles des pays du sud, se préparent pour cette compétition car ce sont les nouvelles générations qui sont préparées dès maintenant. La Corée du sud est 13e puissance sur le plan économique en seulement quelques décennies avec ce modèle de développement qui comporte évidemment des limites mais qui doit nous faire réagir et réfléchir à ce que seront nos enfants face à ces enfants sur le marché international.
Il ne s’agit pas de créer des humains robots, ou des hommes et des femmes qui possèdent beaucoup de connaissance et qui ne savent pas vivre en communauté ou vivre tout court, il s’agit de se demander si des mesures sont prises même à un niveau régional pour préparer la monde de demain sur tous les plans.
Il est certain que tout le monde ne peut pas miser sur le développement du capital humain, mais pour ceux qui le souhaitent nous souhaitons savoir comment ils comptent s’y prendre. De même, quel est l’état des lieux du capital humain du point de vue de l’éducation aujourd’hui ?
Faut-il aussi créer des écoles après l’école pour espérer battre ou rivaliser avec certains pays d’Asie ? Quelle est la qualité de cette connaissance ? Comment est – elle construite ? En dehors de la connaissance toute faite, quel autre type de connaissance est-il possible de donner ? Est-ce pertinent ?
Par ailleurs en ce qui concerne la France, la diversité au niveau des élites n’est – elle possible qu’en recrutant des candidats différents dans les établissements prestigieux habituels ? D’autres formes de formation ne sont – elles pas possible ? La francophonie n’est elle pas le lieu de la diversité ? Ne peut-on pas s’inspirer aussi de ce qu’elle produit pour certaines populations ? Ce ne que des questions.
Nous pensons que pour aller plus loin sur ce sujet, nous pourrions mobiliser le travail collectif de certains professeurs dirigé par J. Ph. Denis, A. Deville et O. Meier paru en Janvier 2024 qui a pour titre « enseignement en transition, propositions pour l’avenir ».
« Or en pépites » : outil de communication pédagogique ?
Dans le prolongement de la newsletter précédente 3a, nous souhaiter montrer concrètement à ceux qui nous lisent comment notre application « or en pépites » pourrait être utile.
Nous avons déjà présenté notre application sous forme d’outil de communication, d’outil d’aide à la construction de la connaissance spécifique et d’outil pédagogique en fonction des secteurs d’activités et de la personnalisation mise en place dans la première série consacrée à l’application et à notre travail doctoral et au parcours qui a conduit à le réaliser.
Si nous considérons qu’il y a plusieurs moyens de production pour permettre un développement économique : le capital, la terre, le travail
Bien que nous soyons en management et non en économie, nous suggérons que notre outil puisse permettre d’accompagner ces propositions de développement.
En ce qui concerne le capital, nous avons plutôt penché pour le développement du capital humain en prenant comme exemple la Corée du sud dans la newsletter 3a publiée précédemment. Et si nous voulions aller plus loin nous pourrions proposer or en pépites aux centre de formation ou établissement d’enseignement supérieur comme outil pédagogique. En effet, l’application « or en pépites » peut permettre :
- la problématisation autour d’un sujet d’actualité
- la veille d’informations existantes
- la présentation de cas pratiques et concrets
- la présentation des résultats d’une recherche et leur simplification
Nous reviendrons plus tard sur cette hypothèse.
Dans cette newsletter que nous nommons newsletter bonus or en pépites, nous nous focalisons sur la terre comme moyen potentiel de production.
Nous prenons appui sur une ressource filmique parue il y a quelques mois sur le net du l’économiste africain K. Nubukpo qui après avoir effectué ses études supérieures en France, a occupé des fonctions ministérielles dans son pays d’origine le Togo.
Dans un ouvrage destiné à la transformation de l’Afrique, il a proposé un certain nombre de propositions concernant le développement économique de ce continent qui rassemble plus d’un milliard d’habitants parmi lesquels se trouve quarante pour cent de jeunes ayant moins de quinze ans.
De même, il décompte plus de six cent cinquante millions de terres arables qui pourraient être mobilisés pour fournir du travail durable.
En tenant compte de ses réponses données dans la ressource documentaire filmique évoquée, Nous constatons qu’il y a un certain nombre de problèmes qui freinent ce développement par la terre ou les métiers ruraux non agricoles comme les petits artisans qui accompagnent ce travail.
L’ancien ministre note qu’il existe une certaine réticence des banques pour financer les projets liés à l’agrobusiness ou agribusiness sur le continent subsaharien. Ces obstacles étant certainement dus à une méconnaissance de la manière de travailler des paysans, de la valeur ajoutée de leur travail, du modèle de revenu qui pourrait y être associé.
Nous suggérons que notre application or en pépites puisse servir d’outil d’intermédiation et de communication qui pourrait permettre de montrer concrètement le travail de quelques groupements d’agriculteurs, de coopératives. En effet, la newsletter pourrait permettre de présenter les produits cultivés, leurs caractéristiques et leurs valeurs nutritives ; les ressources filmiques montreraient les acteurs et les étapes de travail ; le podcast pourrait également faire parler les destinataires finaux et donner leurs points de vue.
Cette intermédiation pourrait conduire à mieux connaitre les pourtours de certains métiers afin de trouver des financements bancaires ou alternatifs.
Nous leur proposons de mettre à disposition notre application pour une expérience test afin d’aider à la compréhension de certains métiers pour valider notre hypothèse.
Ainsi, il sera possible de valider sur le terrain qu’il s’agit bien d’une technologie de l’information mais également pédagogique.
Nous reviendrons dans une prochaine newsletter pour vous proposer comment Or en pépites peut être testée concrètement dans le cadre de vraies recherches.
Nous vous remercions de nous lire sur notre page Zs Conseils et nous nous retrouverons bientôt sur le prototype de l’application or en pépites dès sa mise en ligne.
Dans cette spéciale « or en pépites », nous poursuivons ce que nous avons commencé dans les deux dernières newsletters (3a et spéciale or en pépites). Nous voulons montrer comment notre application est intégrable entièrement às une recherche académique. Etant donné que nous l’avons conçue comme un prototype, nous voulons tester la validité de tout ce que nous avons d’abord énoncé sur le terrain.
Ainsi dans cette newsletter spéciale « or en pépites » 2, nous souhaitons tester notre outil technologique dans le domaine de l’audiovisuel. Nous pensons qu’il pourrait être considéré comme un outil d’exploration de nouveaux programmes dans le cadre d’une création de chaine destinée à l’éducation des jeunes comme c’est le cas en Corée du Sud par exemple.
Ainsi l’application pourrait être mise à disposition des chaines existantes dans les pays du sud ou de chaines qui sont présentes dans les pays du nord et qui s’adressent à des populations spécifiquement segmentées. Pour tester ces programmes à mettre en place, des blogueurs reconnus pour leur expertise et leur contenu sérieux et pertinent pourraient être sollicités sur des critères bien définis transparents et choisis par un jury pluridisciplinaire de professionnels.
Cela permettrait d’une part que certains influenceurs aient une source de revenus plus conséquente et soient finalement reconnus par les chaines de grand public voire même adossés au programme définitif s’il est obtient l’adhésion de tous après la phase de test.
Lorsque nous parlons d’éducation, nous ne voulons pas remplacer les professeurs mais justement essayer de voir comment d’autres méthodes peuvent permettre d’assimiler un savoir difficile du point de vue de la théorie car trop abstrait parfois.
Notre cabinet voulant permettre aux entreprises de faire de l’exploration d’opportunités nouvelles, nous pensons que notre application peut permettre de l’effectuer sous certaines conditions et nous souhaitons faire participer les chercheurs pour valider les étapes nécessaires et conduire avec nous les étapes de ces études.
Nous ne souhaitons pas de création de chaine de télévision marginale ou supplémentaire car il en existe déjà énormément. Nous avons pour habitude de bricoler ; ce qui signifie faire avec ce que nous avons déjà en mains. Nous ne sommes pas spécialistes du secteur de l’audiovisuel et nous préférons avoir recours à ceux qui font déjà ce métier depuis de nombreuses années.
Or en pépites, outil de partage de connaissance interculturel et outil d’intermédiation entre pairs ?
Il se trouve que les chaines traditionnelles existent déjà, elles pourraient se servir de notre outil pour créer des nouveaux programmes d’éducation à destination de certaines populations bien ciblées au préalable.
Elles pourraient créer certains emplois si les programmes sont finalement acceptés et elles pourraient alors rentrer sur le marché de la tv mobile dans certaines régions à travers ce biais sans prendre le travail ou les parts de marché de ceux qui existent déjà.
En effet ils auraient alors le public déjà acquis de ces blogueurs reconnus et sérieux et ceux qu’ils avaient déjà en tant que chaines traditionnelles.
Ces phases tests existent déjà dans les chaines traditionnelles. Par ce biais nous les incitons à davantage cibler d’autres types de populations en mettant leur savoir faire au service de ceux qui en ont le plus besoin dans l’éducation par exemple. Par ce moyen, ils opèrent une mobilité géographique à travers le virtuel, peuvent se diversifier et attirer de nouveaux types d’annonceurs si ces programmes sont porteurs, s’ils sont soutenus par des volontés politiques réelles dans ces régions du sud En dehors de la mobilité virtuelle, il y a le partage de connaissance interculturelle.
Nous pensons à une éducation qui serait davantage comparable au compagnonnage, au partage de connaissance entre pairs pour l’entrepreneuriat par exemple. Nous y avions déjà pensé durant notre parcours doctoral en présentant un projet lié aux femmes entrepreneurs à l’intermédiation et à la formation entre pairs et interculturelle.
Bien que ce projet n’ait pas été créé dans l’état, nous pensons pouvoir l’associer à ce cabinet qui a une raison d’être différente mais qui poursuit globalement les mêmes buts. Ce projet (jadis nommé @FE) pourrait alors être testé sous forme de télévision mobile grâce à notre application et peut être supervisée par notre cabinet et une équipe de recherche.
Nous pourrions en amont créer pour les besoins de la recherche, les méthodes de travail, les critères de sélection des contenus et des blogueurs pour pouvoir tester la capacité de communication pédagogique de notre application dans un autre contexte.
Nous vous remercions de nous suivre sur notre page Zs Conseils et nous comptons sur vous pour nous suivre également sur notre application « Or en pépites » dès sa mise en ligne.
« Or en pépites », outil de communication et de liaison ? cérémonie de remise de diplôme de doctorat
Dans la même veine que les deux newsletters précédentes, nous poursuivons nos propositions concernant la mobilisation de notre technologie de l’information comme objet de recherche afin de valider les caractéristiques que nous lui avons attribuées. Dans la première newsletter spéciale « or en pépites », nous avons suggéré qu’elle soit mobilisée dans le cadre de recherches liées à l’agribusiness sur le continent africain par exemple afin de vérifier cette qualité d’outil de communication explicative que nous lui prêtons.
De même nous avons également suggéré que l’un de nos projets commencé lors de notre parcours doctoral puisse être testé via notre application dans le cadre d’une recherche exploratoire que notre cabinet et une équipe de chercheurs pourraient encadrer.
Dans cette newsletter spéciale « or en pépites » 3, nous souhaitons évoquer la possibilité qu’or en pépites soit également vu comme une technologie de l’information et de liaison pour des projets collaboratifs impliquant plusieurs disciplines concernant des institutions se trouvant dans le même pays ou encore la même région. Nous y avons pensé lorsque nous nous sommes rappelées de notre cérémonie de remise des diplômes de doctorat qui a eu lieu sur un campus de l’université Paris Saclay bien que nous ayons été formés à l’université d’Evry Paris Saclay.
En réalité, cette université se fait appeler collège doctoral car elle rassemble un grand nombre d’écoles doctorales. Lors de notre parcours doctoral, nous avons essentiellement croisé des doctorants de notre école doctorale bien que certaines formations liées à l’entrepreneuriat des docteurs ou encore à la pratique de l’anglais nous aient fait connaitre quelques-uns des disciplines scientifiques issus des sciences dures comme nous l’entendons habituellement.
Nous allons raconter en quelques lignes cette cérémonie pour mieux expliquer ce que nous entendons par outil de liaison. Nous parlons donc à la première personne pour évoquer cette cérémonie.
« Ayant soutenu mon travail doctoral le 7 octobre 2020 et en pleine période de covid, nous n’avons été convoqués à cette cérémonie que le 2 juillet 2021 sous certaines conditions. Nous devions faire un test de covid. A cette époque, les gens étaient frileux quant aux grands rassemblements, aussi décidai-je d’inviter mon fils aîné alors collégien à venir y assister. Je pensai que ce genre d’évènements lui donneraient des informations concrètes sur les métiers possibles et les filières présentes à l’université ou dans les grandes écoles. Je voulais surtout lui donner l’envie de faire des études afin que la motivation et l’envie de faire des études surpassent le découragement lié aux troubles de l’apprentissage qui pouvait survenir de temps à autre.
Nous arrivâmes donc sur le gigantesque campus de l’université Paris Saclay, après toutes les vérifications d’usage liés à la sécurité, à l’identité et à la vérification des tests anti-covid, nous nous dirigeâmes vers l’amphithéâtre réservé. Une fois notre emplacement trouvé, mon fils installé bien en hauteur pour ne rien rater de cette cérémonie. Je reconnus quelques-uns des doctorants croisés lors du parcours doctoral. Je me mis même à discuter avec mon voisin qui visiblement avait fait son parcours doctoral dans le même laboratoire mais que je n’avais pas souvent croisé. Nous nous mîmes à parler de nos souhaits de carrière. A ma grande surprise, c’était le spécialiste du rap qui était enseignant dans un lycée. Je lui appris que je prévoyais de créer un cabinet mais que j’étais en fin de contrat d’Ater à l’université d’Évry paris Saclay et que peut-être je pourrais continuer à y donner des cours comme intervenante professionnelle.
Une fois, la cérémonie commencée, nous nous tûmes pour écouter les différents discours et les passages de chaque diplômé des écoles doctorales présentes ce jour -là. Je me rendis compte que je n’avais pas croisé le quart des doctorants de ce complexe universitaire. J’entrevis alors le potentiel de collaborations multilatérales entre écoles doctorales ou entre laboratoires de même école doctorale bien qu’étant de disciplines totalement différentes, la journée se déroula paisiblement ».
Si nous évoquons cette cérémonie, c’est parce qu’en y repensant, nous voyons que la multitude de spécialités qui y existent pourraient si elles voulaient effectuer des recherches transversales mobiliser notre technologie de l’information comme outil de communication-liaison qui permettrait d’expliquer notre spécialité et notre discipline à d’autres et surtout notre apport si nous devions être amenés à travailler ensemble.
Ainsi Or en pépites pourrait être après ces trois tests être caractérisée comme outil de communication pédagogique dans trois domaines différents : agribusiness, audiovisuel, universitaire. Ainsi notre travail de thèse issue des sciences de gestion intitulé : « étude de la dynamique entrepreneuriale en entrepreneuriat féminin, une lecture par le business model du cas des mampreneurs » aura été le point de départ pour créer un outil de liaison et de communication permettant de créer des liens entre les chercheurs de disciplines différentes ou encore les chercheurs et praticiens. Nous espérons avoir l’occasion de le tester.
# Université d’Evry Paris Saclay
# Université Paris Saclay
Nous vous remercions de continuer à nous lire sur notre page ZsConseils et nous nous retrouvons bientôt sur notre application « Or en pépites » dès sa mise en ligne.
Dans la continuité des newsletters précédentes, nous souhaitons nous appuyer sur la fiction proposée il y a quelques jours concernant le personnage principal qui avait subi de violentes attaques d’un groupe de révolutionnaires et de politiciens. Nous voulions inclure dans cette fiction l’environnement dans lequel se meuvent les entreprises afin de montrer que les créations d’entreprises se font dans un monde réel complexe avec des réalités politiques dont il convient de tenir compte pour toute élaboration de projet voire de stratégie. Cette fiction a surtout mis en lumière les risques d’opinion, des fake news sur la pérennité des organisations à travers la campagne de destruction de réputation qu’a subi le personnage principal.
Bien que nous ayons peu d’informations sur les processus, si nous devions nous baser sur les actes posés par A. pour s’en sortir afin de proposer une stratégie de marketing digital comment la décririons -nous ?
Dans cette newsletter spéciale « or en pépites » 4, nous proposons notre interprétation des actes posés par notre personnage principal.
D’un point de vue théorique, bien que nous ne soyons pas en entrepreneuriat, nous supposons qu’elle est fortement imprégnée par le monde de la création d’entreprise et qu’elle y a trouvé une certaine inspiration, d’autant plus qu’elle venait d’effectuer un travail doctoral qui a du l’amener à lire une littérature sur le sujet. Pour commencer, d’un point de vue managérial, nous suggérons qu’elle a couplé la méthode effectuale et le bricolage entrepreneurial au sens académique du terme.
Nous rappelons que l’effectuation tient compte des trois éléments suivants : qui je suis, qui je connais, où je vais. Les auteurs y associent une logique d’expertise et une logique de planification.
De l’autre côté, le bricolage entrepreneurial permet à l’entrepreneur de combiner des ressources existantes en créations nouvelles. Il y a une logique de création et d’improvisation.
Comment ces deux méthodes se sont-elles rejointes dans ce cas précis ?
- Le « Qui je suis-je » qui habituellement de l’entrepreneur, ses origines, ses connaissances, ses diplômes etc. a été transformée en comment je montre qui je suis vraiment les réseaux sociaux ?
- Le « qui je connais » qui fait référence au réseau de connaissance, amis famille, collègues etc se mue en à qui je suis abonnée ? quelle page je regarde ? quelles valeurs je véhicule ?
- Le « où je vais » qu’est-ce que je fais ? s’est mué en : quelle stratégie je crée avec ça ?
Comment je montre qui je suis sur les réseaux sociaux ?
Le personnage de A. était déjà présente sur les réseaux sociaux et avait pour habitude de faire une veille d’informations sur une page privée personnelle. Se sentant attaquée avec de mauvaises informations, elle a choisi de dévoiler qui elle était vraiment. Dans un premier temps, elle a répondu avec ses propres ressources aux informations erronées qui lui étaient envoyées via media interposé. Elle a choisi de vulgariser d’abord son travail puisqu’il a été dit qu’elle ne l’avait pas fait elle-même. Il a été dit qu’elle ne savait pas écrire. Qu’elle souffrait de dyslexie. Tout ceci étant faux, elle a choisi d’écrire en direct afin que les différentes personnes voient que ce n’était que de la diffamation. En réalité, le fait de montrer au fur et à mesure et en direct les diffamations diverses de ses interlocuteurs a permis de créer un doute favorable à A. dans le cœur et dans la tête de ceux qui suivaient cette saga sortie d’un film d’horreur. Ils se sont tous mis à se dire que quelque chose n’allait pas. Sur ce point, A. avait déjà marqué un point. De plus le fait d’aller remplir une autre page professionnelle a permis de créer un lien entre la vie privée et la vie professionnelle.
En reliant différentes pages virtuelles, elle crée un univers virtuel bien à elle dans lequel pouvaient naviguer les spectateurs. Nous supposons même que la première fois que la page a été remplie comme cela est indiqué dans les newsletters, elle a atteint au moins 10.000 lectures de son profil. Elle a choisi de mobiliser la veille d’informations en outils de communication virtuelle et de transmission de messages à travers le choix des titres tout en s’adonnant toujours à l’activité qu’elle avait l’habitude de réalité depuis de longues années sans que personne ne s’y intéresse. Elle a choisi de continuer à se comporter avec plus de 10.000 visiteurs comme lorsqu’elle n’en avait que 5.
En dehors de cela, elle a aussi choisi de transformer son moteur de recherche en moyen de communication. Elle y faisait passer sa version de certains évènements qui avaient été relatée d’une manière inexacte et malveillante. C’est ainsi que de fausses informations ont été données sur son statut matrimonial en disant qu’elle était divorcée alors qu’elle était mariée au civil depuis presque vingt années à l’époque des faits et à l’église depuis seize années. Il était dit que ses enfants souffraient d’autisme alors que ce sont des informations médicales qui nécessitaient le secret médical et que personne ne devait divulguer si facilement si elles avaient été vraies. De plus ces personnes parlaient à tort et à travers car ses enfants n’avaient même pas encore eu des diagnostics précis lorsqu’ils ont commencé à colporter les fake news. Il se trouve que plus tard, A. a su qu’il s’agissait de troubles de l’apprentissage. Nous apprenons surtout que l’un des enfants des usurpateurs était atteint d’autisme et que pour leur usurpation d’identité, ils avaient besoin qu’un des enfants de A. en soit atteint.
Comme cela, ils auraient usurpé l’identité d’un des fils de A. auprès de la sécurité sociale en France étant donné que la maitresse d’un des usurpateurs voulait venir y installer. Nous le supposons puisqu’à l’étranger les papiers des enfants de A. n’auraient pas été utiles.
Ils sont même allés jusqu’à évoquer une maladie sexuellement transmissible tel que le sida comme si cela devait justifier qu’un travail soit volé d’autant plus que A. a fait comprendre qu’elle était en bonne santé sur tous les plans. Nous supposons que tous ces examens sérologiques liés à ces maladies sont tous négatifs depuis toujours.
De même ils ont fait renaitre l’activité de bien être services créée par A. pour en faire une agence prostitution et faire passer A. pour une prostituée sous couvert de massages. Nous supposons vu la véhémence des protestations de A. qu’il n’en n’était rien. Nous supposons aussi alors qu’elle avait dû être financée par des institutionnels qui certainement lui avaient même donné un bureau. Nous supposons même qu’elle s’adressait en partie aux organisations et moins aux particuliers.
Donc, d’un côté elle a contredit les fausses informations sur le moteur de recherche, de l’autre elle a montré qui elle était vraiment. En créant un monde virtuel par la connexion de plusieurs pages, elle fait entrer les spectateurs dans son univers et oblige les adversaires à jouer selon ses règles à elle. Elle fait entendre sa voix plutôt que de laisser les détracteurs la décrire à leur guise.
A qui je suis abonnée ? Quelle page je regarde ? Quelles valeurs je véhicule ?
Nous avons compris que A. a choisi de faire de sa page une page ressources en mettant en avant et en combinant des pages qui passent souvent inaperçues et qui ne sont pas mises ensemble habituellement. Ce qui lui permet d’avoir des récits de vie, des récits de trajectoires professionnelles, des histoires de création d’entreprise, des profils atypiques, des déviations professionnelles etc… A travers la mise en avant de ces profils sur une page dédiée à cela, A. montre qu’il existe d’autres types de carrières que celles qui nous sont montrées habituellement. Si par exemple elle a montré un changement de vie suite à un burn out ou une dépression, elle montre qu’elle s’intéresse au bien être des personnes et à la transférabilité de leurs compétences dans d’autres domaines tout aussi porteurs mais moins destructeurs du point de vue de la santé mentale. De même si sa page a autant réuni les différences culturelles que les différences de catégories socio professionnelle, elle montre que les mêmes problèmes se trouvent dans chaque sphère et qu’il convient d’aller chercher les solutions où elles se trouvent en fonction du centre d’intérêt et non du groupe habituel d’appartenance sociale. Si elle a fait déplacer les frontières culturelles et professionnelles, elle fait savoir à ceux qui souhaitent la connaitre qu’elle a oscillé entre ses différents univers d’une manière ou d’une autre. Le fait de créer un univers qui mêle vie privée et vie professionnelle tout en gardant une certaine distance à travers l’utilisation de ressources filmiques et non de véritables écrits, traduit une volonté de souligner que les différents pans d’une vie s’influencent du point de vue des compétences et du savoir-faire. Nous imaginons mal pourquoi elle aurait eu besoin de faire savoir certaines informations personnelles si elle n’avait pas mobilisé des compétences professionnelles à des fins personnelles ou extra professionnelles. Le personnage A. montre à travers sa page personnelle , les chansons qu’elle écoute, qu’elle n’est pas le monstre décrit par ces attaquants. Elle est une vraie personne avec une vraie vie et non une création du net fabriqué pour voler un travail et une vie pour des ambitions politiques sans doute inatteignables pour le personnage secondaire. A. montre une maitrise de cette activité extraprofessionnelle qui a pu être transformée au moment opportun en outil de communication.
A travers ses connexions, il est possible de supposer que ce personnage promeut des valeurs humanistes dans le monde professionnel. Nous pouvons même prendre le risque de dire qu’elle est persuadée que c’est la clé de la longévité dans le domaine professionnel. C’est également la clé de la fidélisation des employés pour certaines organisations qui montrent un turn over impressionnant. Elle nous montre que parfois l’explication ne réside pas dans le niveau de salaire uniquement et qu’il faut creuser davantage en allant regarder ceux qui ont changé de vie nous conter les motivations qui les y ont conduit. Les ressources habituelles ont été mobilisées à d’autres fins en plus de répondre au but premier de la page.
Nous retrouvons l’enchevêtrement de la vie privée et de la vie professionnelle qui est mis au service d’une cause tout à fait inédite. A. mobilise ce qu’elle fait lors de ses temps de loisirs pour lui venir en aide professionnellement. Etant isolée et seule, A. n’a pas eu d’autres choix que de se servir de son imagination pour s’en sortir. Nous supposons qu’elle est une lectrice et bonne cliente des salles de cinéma. Nous y voyons une tentative de lier le film et l’écrit pour lutter contre la désinformation et la destruction de sa réputation.
Dans la mesure ou la logique de création a été privilégiée dans les deux premières paragraphes, nous pensons que la stratégie qui va être déroulée par A. par la suite pour réhabiliter son image mais cette fois ci professionnellement sera inspirée par le processus de contre-attaque qui fut symbolisé par : la voix, le film et l’écrit est plutôt une planification.
Quelle stratégie vais-je créer avec cela ?
Nous pensons que l’application dont il a été question dans les newsletters de la fiction est la manifestation d’une stratégie de contre-influence dans le but désamorcer les bombes posées par les fake news. En effet, une fois le doute installé dans le rang des spectateurs et les auteurs des faits vus sous un nouvel angle, A. a enfin mis en place un outil qui a repris : l’écrit, le film et la voix pour réhabiliter sa réputation professionnelle.
En effet, elle a écrit créé une application avec trois rubriques en prenant une composante de sa grille de lecture. Nous supposons que cette composante est celle qui concerne la connaissance. Nous pouvons à la fois supposer qu’elle nous dit par-là, que la connaissance construite par nous-mêmes, est une manière pertinente de lutte contre les fausses informations. Nous ne devons pas croire sur parole ce qui nous est dit sans preuves sous prétexte que ces informations proviennent de personnes dites éminentes. De même, choisir l’écrit le film et la voix sous forme de podcast vient confirmer que la vie privée et la vie professionnelle sont étroitement liées en termes de création de compétences transversales et professionnelles. Les newsletters ont certainement permis à A. de vulgariser son travail son parcours ses compétences comme elle l’avait déjà fait sur sa page sous forme de documentaires ou reportages. De même les ressources filmiques montrent encore plus son univers celui qui est le sien comme l’univers artificiel lié au metavers qu’elle s’est créé pour être vue et entendue autrement. Pour finir bien que la voix ne soit pas celle de Google, nous supposons que la voix réelle de A. montre qu’elle existe bien et qu’elle refuse peut être d’être la création d’un personnage qui peine à exister politiquement et qui veut l’ évincer pour cela.
Si nous restons dans la logique de A. cette application devrait être un outil d’informations et de veille, qui peut être mobilisé à des fins de communication spécifique. Nous aimerions tout de même soumettre une question à A. comme nous le faisons toujours pour finir, si son application est le symbole de la lutte contre les fake news, comment cela se matérialise-t-il dans celle-ci ?
Que signifie tout cela en termes de management ? de stratégie ? de marketing digital ? Devons-nous davantage cultiver notre authenticité pour lutter contre la malveillance et la désinformation ? A part faire un procès à des personnes qui cherchent des bouc émissaires pour se protéger et ne jamais assumer leurs responsabilités devant la justice, quel autre moyen ce personnage aurait-il pu mobiliser pour s’en sortir ? Nous laissons le soin à chacun d’imaginer les réponses possibles ou une autre interprétation à cette fiction.
Nous vous remercions de continuer à nous suivre sur notre page, nous nous retrouvons bientôt sur notre application « Or en pépites ».
Special “or en pepites” newsletter n°4 : management, metavers, strategy
Continuing with previous newsletters, we would like to build on the fiction proposed a few days ago concerning the main character who had suffered violent attacks from a group of revolutionaries and politicians. We wanted to include in this fiction the environment in which companies operate in order to show that business creations take place in a complex real world with political realities that must be taken into account for any project or even strategy development. This fiction above all highlighted the risks of opinion, fake news on the sustainability of organizations through the reputation destruction campaign suffered by the main character.
Although we have little information on the processes, if we had to base ourselves on the actions taken by A. to get through it in order to propose a digital marketing strategy, how would we describe it?
In this special “ or en pepites” 4 newsletter, we offer our interpretation of the actions taken by our main character.
From a theoretical point of view, although we are not in entrepreneurship, we assume that she is strongly influenced by the world of business creation and that she found a certain inspiration there, especially since she had just completed doctoral work which must have led her to read literature on the subject. To begin with, from a managerial point of view, we suggest that it has coupled the effectual method and entrepreneurial DIY in the academic sense of the term.
We remember that effectuation takes into account the following three elements: who I am, who I know, where I am going. The authors combine a logic of expertise and a logic of planning.
On the other hand, entrepreneurial DIY allows the entrepreneur to combine existing resources into new creations. There is a logic of creation and improvisation.
How did these two methods come together in this specific case?
– The “Who I am” which usually concerns the entrepreneur, his origins, his knowledge, his diplomas etc. has been transformed into how do I show who I really am on social media?
– The “who I know” which refers to the network of acquaintances, friends, family, colleagues etc. turns into who I subscribe to? what page am I looking at? what values do I convey?
– The “where am I going” what am I doing? has evolved into: what strategy do I create with this?
How do I show who I am on social media?
The character of A. was already present on social networks and had the habit of monitoring information on a personal private page. Feeling attacked with bad information, she chose to reveal who she really was. Initially, it responded with its own resources to the erroneous information sent to it via media. She chose to first popularize her work since it was said that she had not done it herself. It was said that she did not know how to write. That she suffered from dyslexia. All this being false, she chose to write directly so that different people could see that it was only defamation. In reality, the fact of gradually showing live the various defamations of his interlocutors made it possible to create a doubt favorable to A. in the hearts and in the heads of those who followed this saga out of a film of ‘horror. They all started to think that something was wrong. On this point, A. had already made a point. In addition, the fact of filling out another professional page made it possible to create a link between private life and professional life.
By connecting different virtual pages, she created a virtual universe of her own in which spectators could navigate. We even assume that the first time the page was populated as indicated in the newsletters, it reached at least 10,000 reads of its profile. She chose to mobilize information monitoring into virtual communication and message transmission tools through the choice of titles while still engaging in the activity that she had been used to in reality for many years without that no one is interested in it. She chose to continue to behave with more than 10,000 visitors as when she had only 5.
Apart from that, it also chose to transform its search engine into a means of communication. She conveyed her version of certain events which had been reported in an inaccurate and malicious manner. This is how false information was given about her marital status by saying that she was divorced even though she had been married in civil law for almost twenty years at the time of the events and in the church for sixteen years. It was said that his children suffered from autism even though it was medical information that required medical confidentiality and that no one should divulge so easily if it had been true. Moreover, these people were speaking out of turn because his children had not even had precise diagnoses when they started spreading fake news. It turns out that later, A. knew that it was a learning disability. Above all, we learn that one of the usurpers’ children had autism and that for their identity theft, they needed one of A.’s children to have it.
In this way, they would have usurped the identity of one of A.’s sons with social security in France given that the mistress of one of the usurpers wanted to come and settle there. We assume this since A.’s children’s papers would not have been useful abroad.
They even went so far as to mention a sexually transmitted disease such as AIDS as if this should justify a job being stolen, especially since A. made it clear that she was in good health in all respects. We assume that all these serological examinations linked to these diseases have always been negative.
Likewise, they revived the wellness services activity created by A. to turn it into a prostitution agency and make A. pass for a prostitute under the guise of massages. We assume given the vehemence of A.’s protests that this was not the case. We also assume then that it must have been financed by institutions who certainly even gave it an office. We even assume that it was aimed partly at organizations and less at individuals.
So, on the one hand she contradicted the false information on the search engine, on the other she showed who she really was. By creating a virtual world by connecting several pages, she brings spectators into her world and forces opponents to play according to her rules. She makes her voice heard rather than letting detractors describe her as they wish.
Who do I subscribe to? Which page am I looking at? What values do I convey?
We understood that A. chose to make his page a resources page by highlighting and combining pages that often go unnoticed and are not usually put together. Which allows him to have life stories, stories of professional trajectories, stories of business creation, atypical profiles, professional deviations etc… Through the highlighting of these profiles on a page dedicated to this , A. shows that there are other types of careers than those that are usually shown to us. If, for example, she has shown a change in her life following burnout or depression, she shows that she is interested in the well-being of people and the transferability of their skills to other equally promising but less destructive areas. from a mental health perspective.
Likewise, if his page brings together cultural differences as much as differences in socio-professional categories, it shows that the same problems are found in each sphere and that it is appropriate to look for solutions where they are found depending on the center of interest and not the usual group of social belonging. If she has moved cultural and professional boundaries, she lets those who wish to know her know that she has oscillated between her different worlds in one way or another. The fact of creating a universe which mixes private life and professional life while maintaining a certain distance through the use of film resources and not real writings, reflects a desire to emphasize that the different parts of a life are influenced by point of view of skills and know-how. We cannot imagine why she would have needed to provide certain personal information if she had not used professional skills for personal or extra-professional purposes. The character A. shows through her personal page, the songs she listens to, that she is not the monster described by these attackers. She is a real person with a real life and not an internet creation made to steal a job and a life for political ambitions that are undoubtedly unattainable for the secondary character. A. shows a mastery of this extra-professional activity which could be transformed at the appropriate time into a communication tool.
Through his connections, it is possible to assume that this character promotes humanist values in the professional world. We can even take the risk of saying that she is convinced that this is the key to longevity in the professional field. It is also the key to employee loyalty for some organizations which show impressive turnover. It shows us that sometimes the explanation does not lie in the salary level alone and that we need to dig deeper by watching those who have changed their lives tell us the motivations that led them to do so. The usual resources were mobilized for other purposes in addition to meeting the primary purpose of the page.
We find the entanglement of private life and professional life which is put at the service of a completely new cause. A. uses what she does in her spare time to help her professionally. Being isolated and alone, A. had no choice but to use her imagination to get out of it. We assume she is a reader and a good movie theater patron. We see it as an attempt to link film and writing to fight against misinformation and the destruction of one’s reputation.
To the extent that the logic of creation was favored in the first two paragraphs, we think that the strategy which will be deployed by A. subsequently to rehabilitate his image but this time professionally will be inspired by the process of counter-attack which was symbolized by: the voice, the film and the written word is rather a planning.
What strategy will I create with this?
We believe that the application discussed in the fiction newsletters is the manifestation of a counter-influence strategy with the aim of defusing the bombs posed by fake news. Indeed, once doubt was established among the spectators and the authors of the facts were seen from a new angle, A. finally put in place a tool that took over: the written word, the film and the voice to rehabilitate his reputation professional.
In fact, she wrote and created an application with three sections by taking a component from her reading grid. We assume that this component is the one that concerns knowledge. We can both assume that it tells us that knowledge constructed by ourselves is a relevant way of combating false information. We must not take the word of what we are told without proof under the pretext that this information comes from so-called eminent people. Likewise, choosing writing, film and voice in podcast form confirms that private life and professional life are closely linked in terms of creating transversal and professional skills. The newsletters have certainly allowed A. to popularize her work, her career, her skills, as she had already done on her page in the form of documentaries or reports. Likewise, the film resources show even more her universe, that which is hers as the artificial universe linked to the metaverse that she created for herself to be seen and heard differently. Finally, although the voice is not that of Google, we assume that the real voice of A. shows that it does exist and that it perhaps refuses to be the creation of a character who struggles to exist politically and who wants to oust him for that.
If we stay in the logic of A. this application should be an information and monitoring tool, which can be used for specific communication purposes. We would still like to submit a question to A. as we always do to finish, if its application is the symbol of the fight against fake news, how does this materialize in this one?
What does all this mean in management terms? strategy? digital marketing? Do we need to cultivate our authenticity more to fight against malice and disinformation? Apart from putting people on trial who look for scapegoats to protect themselves and never assume their responsibilities before the courts, what other means could this character have mobilized to get out of it? We leave it to everyone to imagine possible answers or another interpretation to this fiction.
We thank you for continuing to follow us on our page, we will soon find ourselves on our “Or en pepites” can be translated by “pieces of Gold” application.
Newsletter spéciale « or en pépites » n° 5 : management spécifique, bien être, performance globale
Nous finissons les newsletters spéciales « or en pépites » avec une proposition de contenu pédagogique possible avec le curriculum authentique destiné à devenir un ouvrage. Nous rappelons qu’il a déjà servi de trame comme cours de travaux dirigés en « projet professionnel ». Si nous devions proposer un cas pédagogique comme cela se fait dans certaines disciplines comme le marketing ou le marketing stratégique ou encore l’entrepreneuriat, nous y ajouterions comme cas à commenter et à comprendre l’histoire de notre première création d’activité. Nous pourrions alors proposer un cours général sur les concepts et leur adaptabilité lorsque nous sommes confrontés à une situation bien réelle et un cas concret.
Ainsi notre application « or en pépites » pourrait servir d’outil de travail pour la transmission de la connaissance. La newsletter poserait le contexte de création de l’activité, la ressource filmique présenterait les caractéristiques des activités proposées par la société créé, le podcast pourrait présenter le créateur d’entreprise.
Nous pourrions alors inviter les participants à réfléchir à un certain nombre de raisons qui peuvent ou non expliquer le fait que cette activité qui avait d’abord été créée pour gérer une spécificité ait finalement produit une performance globale et non celle qui était attendue.
Pour donner un aperçu de ce cas, nous l’évoquons rapidement dans cette newsletter spéciale « or en pépites » n°5. Nous évoquons succinctement les grandes parties qui nous permettraient de mobiliser le cv authentique pour expliquer un certain nombre de choses.
- Le management spécifique de la complexité
- La dissonance comportementale
- La performance globale
Le management spécifique de la complexité
Nous avons souvent évoqué la double culture comme une force et avantage pour le monde du travail en général. En effet, cela a permis de mettre en avant des aptitudes liées à la capacité de la personne concernée à trouver un équilibre entre le pays qui l’a vu naître et le pays qui l’a ensuite accueilli. Nous pensons en revanche que lorsqu’il s’agit de création d’activité entrepreneuriale, cette qualité mérite une attention particulière et qu’on ne fasse pas preuve d’arrogance compte tenu du fait que des enjeux financiers liés à la création d’entreprise peuvent provoquer des conséquences désagréables pour le créateur. Ainsi nous avons décidé de créer une activité liée à la gestion risques psychosociaux en proposant une gestion complémentaire aux méthodes médicales par un travail sur le corps. Il y avait deux familles de services : l’entretien physique par les activités sportives et le soin à travers la méthode traditionnelle issue de la sagesse indienne considérée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme médecine alternative, l’ayurvéda. Nous l’avons fait suite à notre première maternité afin de nous créer un emploi nous permettant d’évoluer professionnellement d’abord, pour mieux maitriser notre temps ensuite étant donné que la maternité impliquait aussi une certaine flexibilité au niveau de l’emploi du temps. Nous avons déjà évoqué les raisons d’actualité qui ont conduit à créer ce type la newsletter intitulée « approche holistique, performance, management spécifique ».
Quelle est cette complexité que nous avons voulu gérer par cette création d’activité ?
Nous proposons l’hypothèse suivante :
Une partie de nous liée à nos racines et origines culturelles n’existait plus vraiment dans notre pays d’accueil y compris le prénom lié à cette terre. Bien que nous apprécions le fait d’avoir pu nous adapter, évoluer et nous réaliser en quelque sorte dans ce pays d’accueil, nous pensions que nous avions mieux à lui apporter que ce que nous étions devenus c’est-à-dire fade et lisse et sans valeur ajoutée originale donc payante pour le monde professionnel mis à part ce savoir-être qui protège.
En quoi la création d’entreprise peut -elle être considérée comme une gestion spécifique de cette problématique ? Nous sommes originaires d’un pays du sud dans lequel l’entrepreneuriat des femmes y est très dynamique et se trouve à tous les niveaux de la société. Là-bas, la maternité n’était pas vue comme un obstacle à la création d’entreprise puisque le taux de fécondité des femmes africaines est réputé élevé. Malgré tout, il s’agit d’une gestion spécifique qui est la conséquence de l’hostilité d’un environnement économique incapable de procurer du travail à tous.
Cette gestion spécifique est devenu au fil des ans leur point fort et le fait d’y avoir été fortement imprégnée, nous a impactées dans l’élaboration de solutions lorsque nous sommes confrontées à des situations semblables bien que présentant des formes différentes. Comment cela se traduit-il par la suite dans le comportement entrepreneurial ?
La dissonance comportementale
Cette partie de nous qui voulait exister et qui à un moment de sa vie professionnelle a trouvé le moyen de se faufiler sans passer par la case éducation au sens noble du terme. Nous étions habituées à un entrepreneuriat de nécessité donc axée sur la performance financière. Nous avons déjà entendu des chercheurs dire, dans ces pays, il y a des bons commerçants mais pas vraiment de management. Nous nous permettons avec modestie de dire à notre tour, qu’il y a des spécialistes de la finance qui se distinguent par le commerce et non dans des instituts bancaires appropriés. Elles ont même des écosystèmes : politique, économique, social appropriés à leurs activités. Techniquement, nous pouvons dire vulgairement « nous savons faire de l’argent » Mais est ce suffisant pour être entrepreneur dans un pays occidental régi par des règles, une législation, un écosystème entrepreneurial institutionnalisé adapté à chaque type d’entrepreneuriat ? Il se trouve que nous étions dans un entrepreneuriat de conciliation des temps de vie et nous avons agi comme si nous étions dans un entrepreneuriat de nécessité.
C’est à ce moment-là au moment de prévoir le business model le business plan qu’il aurait fallu réfléchir à notre identité, ce qui nous a influencés à notre manière de faire afin d’avoir une approche stratégique plus authentique et un discours qui permette d’attirer les bons partenaires. Nous ne sommes pas vraiment d’accord avec ceux qui nous avaient dit qu’il fallait changer de produit pour correspondre à ce que la société attendait d’une femme noire par exemple, la restauration, les produits cosmétiques ethniques etc. pour adopter cette stratégie axée sur la performance financière. En revanche, nous pensons que pour prétendre faire ce que l’on souhaite, il faut se donner plus de temps d’autant plus que nous ne nous adressions pas à des personnes qui ne nous connaissaient pas. Il aurait fallu rester dans le même secteur d’activité que notre activité salariée voire travailler avec notre organisation pour gagner du temps et éviter ce biais de perception. Ou encore proposer ce genre de services à une organisation qui nous connaissait déjà.
Plus tard une fois que nous avons cessé cette activité car nous n’avions pas trouvé le business model qui nous aurait permis de survivre et de proposer ensuite une franchise à d’autres acteurs, nous avons même effectué comme analyse qu’il aurait même fallu effectuer plusieurs années de tests sur le terrain en situation réelle en amont d’une activité salariée pour créer notre marché au fur et à mesure.
Malgré cela, nous avons dit aussi dans cette analyse que cette expérience avait permis de réaliser une performance globale et non financière.
Ce que nous entendons par là, c’est le fait que cette expérience nous a poussés à avoir une réflexion qui dépasse le cadre de la création d’entreprise. Nous savions que si nous voulions recommencer, il nous faudrait plus de savoir mais dans tous les domaines. C’est ainsi que nous sommes retournés aux fondements de notre identité : la famille, l’église, l’université, nos racines d’origine.
Nous sommes retournés à l’université pour effectuer ce travail doctoral sur les femmes et mères dans notre pays d’accueil pour enfin comprendre le comportement entrepreneurial de ces actrices. Nous avons décidé de nous investir dans notre église locale et transmettre ces valeurs à nos enfants. Avant nous étions juste des spectateurs, nous assistions aux célébrations des dimanches uniquement. De même, nous avons eu envie de mieux connaitre l’évolution de personnes issues des mêmes origines que nous puisqu’il a fallu les mettre de côté pour mieux nous assimiler ou plutôt intégrer. Nous évoquons le terme de performance globale car elle ne nous permet pas de briller comme chef d’entreprise ayant créé une franchise dans le domaine que nous souhaitions mais elle nous permet d’obtenir un diplôme de doctorat, de prendre le temps d’éduquer nos enfants, de participer à la vie locale de notre ville dans notre pays d’accueil, de mieux comprendre saisir les besoins de nos cultures et pays d’origine et donc de proposer un projet en concordance avec tout cela, surtout de communiquer d’une manière professionnelle mais authentique pour attirer les bons partenaires.
Nous vous remercions de continuer à nous suivre sur notre page Zs Conseils et vous disons à bientôt sur notre application « Or en pépites ».
Special “or en pepites” newsletter no. 5: specific management, well-being, overall performance
We finish the special “or en pepites” newsletters with a proposal for possible educational content with the authentic curriculum intended to become a work. We recall that it has already served as a framework as a tutorial course in a “professional project”. If we were to offer an educational case as is done in certain disciplines such as marketing or strategic marketing or even entrepreneurship, we would add as a case to comment on and understand the history of our first creation of activity. We could then offer a general course on the concepts and their adaptability when we are faced with a very real situation and a concrete case.
Thus our “or en pepites” application could serve as a working tool for the transmission of knowledge. The newsletter would set the context for the creation of the activity, the film resource would present the characteristics of the activities offered by the company created, the podcast could present the business creator.
We could then invite participants to think about a certain number of reasons which may or may not explain the fact that this activity which was initially created to manage a specificity ultimately produced an overall performance and not that which was expected.
To give an overview of this case, we briefly discuss it in this special “gold in nuggets” newsletter n°5. We briefly mention the main parts which would allow us to use the authentic CV to explain a certain number of things.
– Specific management of complexity
– Behavioral dissonance
– Overall performance
Specific management of complexity
We have often talked about dual culture as a strength and advantage for the world of work in general. Indeed, this made it possible to highlight skills linked to the ability of the person concerned to find a balance between the country where they were born and the country which then welcomed them. On the other hand, we believe that when it comes to the creation of an entrepreneurial activity, this quality deserves particular attention and that we do not show arrogance given the fact that the financial issues linked to the creation of a business can cause unpleasant consequences for the creator. So we decided to create an activity linked to psychosocial risk management by offering complementary management to medical methods through work on the body. There were two families of services: physical maintenance through sporting activities and care through the traditional method derived from Indian wisdom considered by the World Health Organization (WHO) as alternative medicine, Ayurveda. We did it following our first motherhood in order to create a job allowing us to develop professionally first, to better control our time then given that motherhood also implied a certain flexibility in terms of time use. . We have already mentioned the current reasons which led to the creation of this type of newsletter entitled “holistic approach, performance, specific management” (in French).
What is this complexity that we wanted to manage through this creation of activity?
We propose the following hypothesis:
A part of us linked to our roots and cultural origins no longer really existed in our host country, including the first name linked to this land. Although we appreciated the fact that we were able to adapt, evolve and somehow achieve ourselves in this host country, we thought that we had better to bring to it than what we had become, that is to say bland and smooth and without original added value therefore profitable for the professional world apart from this know-how which protects. How can business creation be considered as specific management of this problem? We come from a southern country in which women’s entrepreneurship is very dynamic and is found at all levels of society.
There, motherhood was not seen as an obstacle to business creation since the fertility rate of African women is known to be high. Despite everything, it is a specific management which is the consequence of the hostility of an economic environment incapable of providing work for everyone. This specific management has become their strong point over the years and the fact of having been strongly influenced by it has impacted us in the development of solutions when we are confronted with similar situations although presenting different forms. How does this subsequently translate into entrepreneurial behavior? Behavioral dissonance This part of us which wanted to exist and which at one point in its professional life found a way to slip through without going through education in the noble sense of the term. We were used to entrepreneurship based on necessity and therefore focused on financial performance. We have already heard researchers say, in these countries, there are good traders but no real management. We allow ourselves with modesty to say in our turn that there are finance specialists who distinguish themselves through commerce and not in appropriate banking institutes. They even have ecosystems: political, economic, social appropriate to their activities.
Technically, we can vulgarly say “we know how to make money” But is this enough to be an entrepreneur in a Western country governed by rules, legislation, an institutionalized entrepreneurial ecosystem adapted to each type of entrepreneurship? It turns out that we were in an entrepreneurship of reconciling life times and we acted as if we were in an entrepreneurship of necessity. It was at this moment when planning the business model the business plan that we should have thought about our identity, which influenced our way of doing things in order to have a more authentic strategic approach and a discourse which helps attract the right partners. We don’t really agree with those who told us that we had to change products to correspond to what society expected of a black woman, for example, catering, ethnic cosmetic products, etc.
to adopt this strategy focused on financial performance. On the other hand, we think that to pretend to do what you want, you have to give yourself more time, especially since we are not speaking to people who don’t know us. We should have stayed in the same sector of activity as our salaried activity or even worked with our organization to save time and avoid this perception bias. Or even offer this type of service to an organization that already knew us.
Later, once we stopped this activity because we had not found the business model that would have allowed us to survive and then offer a franchise to other players, we even carried out an analysis that it would even have been necessary carry out several years of field tests in real situations prior to salaried activity to create our market gradually.
Despite this, we also said in this analysis that this experience had made it possible to achieve overall and non-financial performance. What we mean by that is the fact that this experience pushed us to think beyond the framework of business creation. We knew that if we wanted to start again, we would need to know more but in all areas. This is how we returned to the foundations of our identity: family, church, university, our original roots.
We returned to university to carry out this doctoral work on women and mothers in our host country to finally understand the entrepreneurial behavior of these actresses. We decided to invest in our local church and pass these values on to our children. Before we were just spectators, we attended celebrations on Sundays only.
Likewise, we wanted to better understand the evolution of people from the same origins as us since we had to put them aside to better assimilate or rather integrate. We talk about the term overall performance because it does not allow us to shine as a business leader having created a franchise in the field we wanted but it allows us to obtain a doctoral degree, to take the time to educate our children, to participate in the local life of our city in our host country, to better understand and grasp the needs of our cultures and countries of origin and therefore to propose a project in line with all of this, above all to communicate in a professional but authentic manner to attract the right partners.
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Newsletter spéciale « authenticité » n°1 : méthode de recherche, approche biographique, authenticité
Nous débutons une autre série de newsletters dédiées au projet d’ouvrage que nous avons adossé à notre cabinet de conseils et à notre application « or en pépites ». Nous avons associé dans certaines newsletters l’authenticité au pragmatisme en parlant d’authenticité pragmatique et ensuite nous l’avons liée à l’éthique dans la série consacrée à une fiction. Nous souhaitons approfondir ce thème avant l’organisation du webinaire qui va permettre de recueillir d’autres points de vue, des remarques, des critiques.
Notre intérêt pour ce concept, vient de nos origines. En effet, dans les années 1970, la question de l’authenticité était prégnante dans les anciennes colonies françaises devenues indépendantes. Il était alors imposé aux populations de ne prendre que des prénoms d’origine à leur naissance dans certains pays. Nos appartenances religieuses étaient alors gommées de nos extraits de naissance de l’époque. Si par exemple vous étiez chrétienne, votre prénom de baptême était inscrit sur le carnet de baptême uniquement. C’est ainsi que pendant longtemps sur notre extrait d’acte de naissance, étaient uniquement inscrits des prénoms authentiques.
Cependant à notre arrivée en France à l’internat en classe sixième (à l’âge de onze-douze ans), quelle n’a pas été notre surprise lorsque notre nom de baptême a été privilégié et que tout le monde s’est mis à nous appeler comme tel. Bien qu’à l’écrit sur les documents officiels et les correspondances avec les parents, ils respectaient scrupuleusement ce qui était indiqué sur les documents d’identité. C’est ainsi que nous sommes devenus N. en France pendant l’année scolaire et A. en Afrique lors des estivales. Ce n’est que quelques mois avant nos dix-huit ans que nous demandâmes à ce que notre prénom chrétien et français soit inscrit officiellement sur notre extrait d’ acte de naissance et donc sur nos documents officiels pour retrouver une harmonie administrative conforme à notre parcours de vie. Il faut préciser qu’entre temps, une conférence nationale au début des années 1990 ayant donné lieu à quelques changements a permis à la population de notre pays d’origine de choisir les prénoms à leur convenance fussent -ils Français.
En ce qui nous concerne le concept d’authenticité n’est pas uniquement lié aux origines, à la colonisation, à la décolonisation mais également au parcours de vie d’un individu. Cette vision des choses est inspirée de l’œuvre d’artistes tels que Matisse ou encore Picasso.
En effet, cela est arrivé lorsque nous étions en classe de terminale littéraire et que notre professeur de philosophie a organisé un voyage scolaire de quelques jours pour que nous allions visiter le musée Matisse à Nice pour mieux nous illustrer un concept qui nous semblait trop abstrait.
C’est ainsi que nous avons découvert un artiste qui avait rompu avec les traditions bien qu’ayant été formé par les maîtres de l’époque, il avait en quelque sorte selon nous créé un langage à travers les couleurs. Il a été aussi admiré que décrié par ses contemporains et c’est la force qui transparaissait de son œuvre que nous avons alors retenu de ce voyage à titre individuel.
Bien qu’il ait été opposé par les critiques et le public à ses rivaux, tels que Picasso et d’autres, il s’entendait avec la plupart d’entre eux. Ils étaient d’ailleurs considérés comme le pôle nord et le pôle sud de l’art moderne de leur temps. Ils ont été réunis dans une exposition Matisse-Picasso mise en place entre l’année 2017 et l’année 2019 que nous avons pu visiter une fois de plus lors d’une pause estivale en famille sur la côte d’azur.
Il n’est pas question d’opposer l’authenticité liée aux origines à celle qui découle du parcours personnel de chacun, il s’agit pour nous de les imbriquer car selon nous il est absurde lorsque nous avons parcouru un chemin inverse à la majorité de ceux qui nous ressemblent de prôner une authenticité qui rejette une majeure partie de notre existence. Et à contrario pouvons-nous retrancher les premières années de nos vies ainsi que l’héritage génétique qui y est adossé ?
La première version de cet ouvrage a préféré associer l’authenticité aux compétences durables, aux technologies de l’information telles que l’application « or en pépites », reliant ainsi les origines et le parcours de vie cependant nous souhaitons élargir cette question à d’autres secteurs d’activités, d’autres cas afin d’identifier d’autres formes d’expression de l’authenticité. Car, il existe une absurdité, un courant totalitaire qui intime l’ordre de choisir. Cette absurdité est encore plus criante lorsque ceux qui vous appellent A. le font par rapport à un ancrage territorial et familial et que ceux qui vous appellent N. le font par rapport à une appartenance religieuse. Qui sommes-nous pour dire aux autres ce qu’il convient d’être ? l’individu n’est -il pas le mieux placé pour dire qui il est ?
Nous vous remercions de nous lire sur notre page Zs Conseils et vous disons à bientôt sur notre application « or en pépites ».
Special “authenticity” newsletter n°1: research method, biographical approach, authenticity
We are starting another series of newsletters dedicated to the book project that we have supported with our consulting firm and our “or en pepites” application. In certain newsletters, we associated authenticity with pragmatism by talking about pragmatic authenticity and then we linked it to ethics in the series devoted to fiction. We would like to explore this theme in more depth before organizing the webinar, which will allow us to collect other points of view, comments and criticism.
Our interest in this concept comes from our origins. Indeed, in the 1970s, the question of authenticity was significant in the former French colonies that had become independent. It was then imposed on populations to only take original first names at birth in certain countries. Our religious affiliations were then erased from our birth certificates at the time. If, for example, you were Christian, your baptismal first name was recorded on the baptismal record only.
This is how, for a long time, only authentic first names were written on our birth certificate. However, when we arrived in France at boarding school in sixth grade (at the age of eleven or twelve), what was our surprise when our baptismal name was preferred and everyone started to call us as such. Although written on official documents and correspondence with parents, they scrupulously respected what was indicated on the identity documents. This is how we became N. in France during the school year and A. in Africa during the summer.
It was only a few months before our eighteenth birthday that we asked for our Christian and French first name to be officially registered on our birth certificate and therefore on our official documents to find administrative harmony in accordance with our path. of life. It should be noted that in the meantime, a national conference in the early 1990s which gave rise to some changes allowed the population of our country of origin to choose the first names they wanted, even if they were French. As far as we are concerned, the concept of authenticity is not only linked to origins, colonization, decolonization but also to the life journey of an individual.
This vision of things is inspired by the work of artists such as Matisse and Picasso. Indeed, this happened when we were in final year of literature and our philosophy teacher organized a school trip of a few days for us to visit the Matisse museum in Nice to better illustrate a concept that seemed too abstract to us.
This is how we discovered an artist who had broken with traditions although having been trained by the masters of the time, he had in some way, in our opinion, created a language through colors. He was as admired as he was criticized by his contemporaries and it is the strength that shone through his work that we took away from this trip as individuals.
Although he was pitted by critics and the public against his rivals, such as Picasso and others, he got along with most of them. They were also considered the north and south poles of modern art of their time. They were brought together in a Matisse-Picasso exhibition set up between 2017 and 2019 which we were able to visit once again during a family summer break on the French Riviera. It is not a question of opposing the authenticity linked to origins to that which arises from the personal journey of each person, it is a question for us of interweaving them because in our opinion it is absurd when we have taken an opposite path to the majority of those who resemble us to advocate an authenticity which rejects a major part of our existence. And conversely, can we remove the first years of our lives as well as the genetic heritage associated with them? The first version of this work preferred to associate authenticity with sustainable skills, with information technologies such as the “or en pepites” application, thus linking origins and the life course, however we wish to broaden this question to other other sectors of activity, other cases in order to identify other forms of expression of authenticity.
Because there is an absurdity, a totalitarian current which dictates the order to choose. This absurdity is even more glaring when those who call you A. do so in relation to a territorial and family anchoring and those who call you N. do so in relation to a religious affiliation. Who are we to tell others what to be? Isn’t the individual best placed to say who he is?
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Newsletter spéciale “authenticité” n°2 : Méthodes de communication, authenticité, langages
Nous avons exposé dans la newsletter précédente, notre vision de l’authenticité qui n’est ni uniquement liée aux origines comme le prétendent certains activistes ni uniquement au parcours de vie comme le défendent certains radicaux. Dans notre ouvrage, nous avions évoqué le rôle du sport à notre arrivée au collège en auvergne à l’internat. Nous souhaitons y ajouter une information additionnelle pour sa capacité à créer un langage commun. Nous poursuivrons par le rôle que le joue la langue française en elle-même.
Pour commencer, nous avons retenu des années collège une chose en plus de la découverte de la région auvergne, ses montagnes, ses paysages de carte postale et un froid traumatisant pour une frileuse n’ayant jamais connu d’hiver avant cette période. En ce qui concerne les activités sportives, les sports d’équipe comme le hand ball, le volley ball, le basket ball étaient proposés. Il y avait même le football pour les garçons en plus de ces autres activités. Elles étaient réparties en équipes benjamines pour les sixième / cinquième et minimes pour les quatrième / troisième. Ces activités étaient pratiquées par période. Elles étaient toutes obligatoires pour les internes du moins durant mes quatre années de présence parmi eux ainsi que les années précédentes, je ne peux pas me prononcer pour les années qui ont suivi. Nous avons préféré le handball qui semblait prendre plus de temps et occasionnait plus de compétition avec les localités avoisinantes. Comme les externes pouvaient aussi s’y inscrire, nous pouvons dire que ces moments ont contribué à mieux connaitre les autres nationalités francophones qui étaient présentes à l’internat mais également les auvergnats qui y ont participé. Bien que ce ne soit pas un langage à proprement parlé, le sport a facilité la communication du moins lors des premiers trimestres.
Nous poursuivons la présentation de notre conception de l’authenticité en mettant en lumière ce qui peut aussi relier les deux aspects évoqués dans la newsletter précédente : la langue française. En effet elle passe de langue officielle de travail à langue « maternelle » en fonction du pays.
Nous allons oser dire que nous avons eu tendance à considérer le français comme une langue étrangère pendant longtemps puisqu’elle s’acquiert en général avec l’entrée à l’école. En nous basant sur notre expérience personnelle, nous avons d’abord parlé une des langues nationales avant notre entrée à l’école en maternelle.
L’acquisition du Français s’étant faite progressivement. Cependant, nous apprenons vite et finissons par avoir le niveau nécessaire pour passer nos certificats d’études du premier degré (CEPD) encore en vigueur actuellement indispensables avant l’entrée en sixième.
En plus de cette raison personnelle, le français cohabite avec plusieurs langues nationales dont deux protégées. Et ce qui nous amène à la considérer comme langue étrangère bien qu’officielle sur les documents administratifs. Même si nous sommes très scolaires, la capacité d’apprendre à la fois une langue et rentrer dans les apprentissages n’est pas la même pour tous.
Par ailleurs, bien que certains organismes déclarent le taux de non analphabétisation des hommes à trente-trois (33) pour cent et celui des femmes à cinquante-neuf (59) pour cent, nous retiendrons les chiffres officiels de l’Unicef concernant le taux de non scolarisation ( même si les deux notions sont sensiblement différentes) selon l’Unicef serait de huit (8) pour cent au primaire de douze (12) pour cent au deuxième cycle et vingt neuf (29) pour cent au troisième cycle. Lorsque nous quittons un pays francophone pour la France, la langue française devient automatiquement notre langue maternelle comme tous les autres Français. Nous ne sommes pas en train de nous plaindre. Nous souhaitons juste rappeler que la langue est un atout culturel et que son acquisition devrait s’accompagner de voyages scolaires en France pour certains écoliers comme nous le faisons en Angleterre ou en Espagne lorsque nous sommes au collège.
En effet apprendre une langue c’est aussi découvrir une culture, une civilisation, une façon de penser, de réfléchir. Elle ne peut pas être juste un outil de communication officielle et administrative ou d’apprentissage.
Nous le disons d’autant plus que lorsque nous sommes arrivés dans notre collège en Auvergne, nous avons eu à effectuer un voyage scolaire au Royaume-Uni. Nous précisons que nous connaissions déjà Londres car nous avions déjà eu à rendre visite à un membre de notre famille. Cependant ce voyage scolaire nous a permis de vivre un séjour en immersion dans une famille anglaise pendant une semaine pour y découvrir le style de vie (repas par exemple) bien que nous retrouvions les autres en journée pour effectuer les visites officielles dans les lieux touristiques. A cette époque, il n’y avait pas encore de tunnel sous la manche, ce qui fait que même le voyage en car jusqu’à Dieppe puis la traversée de nuit en ferry-boat à l’aller comme au retour a été déjà une source d’enrichissement et d’émerveillement pour la personne que j’étais.
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Special “authenticity” newsletter n°2: Communication methods, authenticity, languages
We presented in the previous newsletter our vision of authenticity which is neither solely linked to origins as certain activists claim nor solely to the life course as certain radicals defend. In our book, we mentioned the role of sport when we arrived at college in Auvergne at the boarding school. We would like to add additional information for its ability to create a common language. We will continue with the role that the French language plays in itself. To begin with, we learned one thing from our college years in addition to the discovery of the Auvergne region, its mountains, its postcard landscapes and a traumatic cold for a cold person who had never experienced winter before this period. Regarding sporting activities, team sports such as handball, volleyball and basketball were offered. There was even football for boys in addition to these other activities.
They were divided into junior teams for the sixth/fifth and junior teams for the fourth/third. These activities were carried out by period. They were all obligatory for the interns at least during my four years of presence among them as well as the previous years, I cannot comment on the years which followed. We preferred handball which seemed to take more time and caused more competition with neighboring towns. As external students could also register, we can say that these moments contributed to better knowing the other French-speaking nationalities who were present at the boarding school but also the Auvergne residents who participated. Although it is not a language strictly speaking, sport has facilitated communication at least during the first trimesters. We continue to present our conception of authenticity by highlighting what can also connect the two aspects mentioned in the previous newsletter: the French language. In fact, it goes from official working language to “mother” language depending on the country. We will dare to say that we have tended to consider French as a foreign language for a long time since it is generally acquired upon entry to school.
Based on our personal experience, we first spoke one of the national languages before entering school in kindergarten. The acquisition of French was done gradually. However, we learn quickly and end up having the necessary level to pass our first degree study certificates (CEPD) still in force currently essential before entering sixth form. In addition to this personal reason, French coexists with several national languages, two of which are protected.
And this leads us to consider it a foreign language although official on administrative documents. Even if we are very academic, the ability to both learn a language and engage in learning is not the same for everyone. Furthermore, although certain organizations declare the non-literacy rate for men at thirty-three (33) percent and that for women at fifty-nine (59) percent, we will use the official figures from Unicef concerning the rate. of non-schooling (even if the two notions are significantly different) according to Unicef would be eight (8) percent in primary, twelve (12) percent in the second cycle and twenty-nine (29) percent in the third cycle. When we leave a French-speaking country for France, the French language automatically becomes our mother tongue like all other French people. We’re not complaining.
We just want to remind that language is a cultural asset and that its acquisition should be accompanied by school trips to France for certain school children as we do in England or Spain when we are in college. Indeed, learning a language is also discovering a culture, a civilization, a way of thinking, of reflecting. It cannot just be an official and administrative communication or learning tool.
We say this all the more so because when we arrived at our college in Auvergne, we had to take a school trip to the United Kingdom. We point out that we already knew London because we had already had to visit a member of our family. However, this school trip allowed us to experience an immersion stay with an English family for a week to discover the lifestyle (meals for example) although we met the others during the day to make official visits to tourist places.
At that time, there was not yet a tunnel under the Channel, which means that even the journey by bus to Dieppe and then the night crossing by ferry on both the outward and return journeys was already a challenge. a source of enrichment and wonder for the person I was.
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Newsletter spéciale « authenticité » n°3, Inégalité, travail, authenticité de genre
Nous poursuivons cette série de newsletter dédiée à l’authenticité et au projet d’ouvrage qui y est associé. Nous avons déjà présenté notre vision de l’authenticité en termes d’identité liée au parcours de vie et aux origines. Nous avons ensuite tenté de souligner l’importance d’un vecteur de communication commun tel que le sport ou la langue. Nous souhaitons aborder dans cette troisième newsletter spéciale « authenticité », la question du genre sous le prisme de l’égalité homme femme.
Si les femmes ont investi depuis longtemps la sphère publique sous la pression politique à travers un certain nombre de lois comme : le droit de s’instruire pour les filles en 1881-1882 par Jules Ferry bien qu’il ait existé une loi Falloux dès 1850 pour la création d’une école dédiée aux filles en France. Des années plus tard en 1965 elles ont eu le droit de gérer leurs biens propres sans le consentement de leurs maris et enfin en 2014, elles ont acquis les mêmes droits que les hommes dans tous les domaines.
Si des évolutions ont été obtenues grâce aux luttes politiques et féministes tout au long des siècles pour que les femmes intègrent la sphère publique et professionnelle, un phénomène inverse a eu tendance à s’observer lorsque certaines ont ressenti le besoin de réintégrer la sphère domestique dans le but de se consacrer à l’éducation et au soin de leurs enfants alors en bas âge pour de multiples raisons telle que la maternité, la maternalité, bien que le congé paternité ait été instauré en 2002. Ces raisons peuvent aussi être liées au handicap visible ou invisible.
Nous postulons du fait que le fait de réintégrer la sphère domestique traduit une autre forme d’inégalité au sein même des couples. En effet, lorsque des femmes réintègrent leur domicile pour des raisons multiples, licenciement, autoentrepreneuriat, transition de carrière, conciliation des temps de vie etc, leur flexibilité et leur disponibilité les rendent responsables de tâches invisibles et non rémunérées qui empêchent l’autonomisation économique dans les délais impartis.
C’est ainsi qu’une ressource filmique documentaire parue sur une web tv sur le travail domestique non rémunéré en Afrique de l’ouest dont les résultats ont été présentés au Togo par un groupe de chercheurs réunis en consortium régional pour la recherche en économie générationnel a mis en lumière le rôle des femmes dans les activités suivantes : l’éducation, la cuisine, les tâches ménagères, le soin aux personnes âgées, aux personnes vulnérables, aux personnes souffrant de handicap, aux personnes malades etc…
Ils ont insisté sur le fait que ce travail invisible non rémunéré représente une part importante du PIB et que la prise en compte du temps qui est consacré à ces activités annexes est cruciale.
Nous ajoutons de notre côté que les femmes sont une force entrepreneuriale considérable à travers le monde bien que la croissance et la performance financière ne soient pas les principaux points forts de leurs entreprises cependant si le temps non consacré aux activités économiques n’est pas rémunéré, n’est pas pris en compte et si ces activités économiques sont invisibles car non déclarées puisqu’elles se concentrent essentiellement au sein des foyers ou familles au sens large, comment la société peut -elle contribuer à combler cette inégalité autrement que par la compensation financière rendue impossible par le caractère privé et personnel de ces soins ?
En faisant référence aux femmes de différentes régions, nous souhaitons pointer du doigt le fait qu’il se pourrait qu’il existe une authenticité de genre en ce qui concerne la gestion de la famille, la question de l’éducation et des soins bien que les sociétés dans lesquelles elles vivent ne proposent pas les mêmes types de solutions.
En France, il y a des compensations pour certaines pathologies à travers la reconnaissance d’aidants et ailleurs, des aides sont octroyées pour un entrepreneuriat de nécessité. Pour les personnes qui ne souhaitent pas entreprendre car il faut rappeler qu’il s’agit d’un vrai métier qui nécessite de l’engagement ou pour les pathologies non suffisamment handicapantes pour que les accompagnants soient officiellement reconnus, comment peut-on les aider à obtenir cette autonomisation ne ce serait ce que pour leur retraite ?
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Special “authenticity” newsletter n°3, Inequality, work, gender authenticity
We are continuing this newsletter series dedicated to authenticity and the work project associated with it. We have already presented our vision of authenticity in terms of identity linked to life course and origins. We then tried to emphasize the importance of a common vector of communication such as sport or language. In this third special “authenticity” newsletter, we would like to address the issue of gender from the prism of equality between men and women. If women have long invested the public sphere under political pressure through a certain number of laws such as: the right to education for girls in 1881-1882 by Jules Ferry although there was a Falloux law from 1850 for the creation of a school dedicated to girls in France. Years later in 1965 they had the right to manage their own property without the consent of their husbands and finally in 2014, they acquired the same rights as men in all areas.
If developments have been obtained thanks to political and feminist struggles throughout the centuries for women to integrate the public and professional sphere, an opposite phenomenon has tended to be observed when some felt the need to reintegrate the domestic sphere into the aim of devoting themselves to the education and care of their children at a young age for multiple reasons such as maternity, motherhood, although paternity leave was introduced in 2002. These reasons can also be linked to disability visible or invisible. We postulate that the fact of re-entering the domestic sphere reflects another form of inequality within couples themselves.
Indeed, when women return to their homes for multiple reasons, layoffs, self-employment, career transitions, work-life balance, etc., their flexibility and availability make them responsible for invisible and unpaid tasks that prevent economic empowerment in the allotted deadlines. This is how a documentary film resource appeared on a web TV on unpaid domestic work in West Africa, the results of which were presented in Togo by a group of researchers brought together in a regional consortium for research in generational economics highlighted the role of women in the following activities: education, cooking, household chores, caring for the elderly, vulnerable people, people with disabilities, sick people, etc. They insisted on the fact that this invisible unpaid work represents a significant part of GDP and that taking into account the time spent on these ancillary activities is crucial.
We add for our part that women are a considerable entrepreneurial force throughout the world although growth and financial performance are not the main strengths of their companies, however if the time not devoted to economic activities is not remunerated, is not taken into account and if these economic activities are invisible because they are undeclared since they are mainly concentrated within households or families in the broad sense, how can society contribute to filling this inequality other than through financial compensation made impossible by the private and personal nature of this care?
Referring to women from different regions, we wish to point out that there might be gender authenticity regarding family management, the issue of education and care although the societies in which they live do not offer the same types of solutions.
In France, there is compensation for certain pathologies through the recognition of caregivers and elsewhere, aid is granted for necessity entrepreneurship. For people who do not wish to undertake because it must be remembered that it is a real profession which requires commitment or for pathologies which are not sufficiently disabling for the accompanying persons to be officially recognized, how can we help them to obtaining this empowerment would it only be for their retirement?
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Newsletter spéciale “authenticité” n°4, développement, capital humain, authenticité du savoir
Dans cette newsletter spéciale « authenticité » n°4 dédiée au capital humain et à l’authenticité, nous proposons d’évoquer la question des compétences durables telle que nous l’avons fait dans notre première version de l’ouvrage numérique qui a permis de proposer ce projet de création de cabinet.
Nous avons d’abord retracé les évènements importants de notre parcours qui nous ont permis de développer des compétences durables. Ainsi nous avons commencé par les caractéristiques personnelles qui peuvent au contact d’un environnement se transformer en aptitudes, puis en compétences et enfin devenir des compétences spécifiques si elles sont affinées, peaufinées au fil du temps. Pour en parler, nous nous appuyons sur un reportage de la banque mondiale qui a mis en place depuis quelques années un plan pour transformer le capital humain en Afrique subsaharienne.
Nous avons retenu les mots de la directrice régionale Afrique de la banque mondiale dire dans ce reportage que « la plus grande ressource de l’Afrique, c’est son capital humain » et non ses ressources naturelles ». Ce plan concerne les axes suivants :
- L’autonomie des femmes et des filles
- Le soutien des personnes déplacées en cas de conflit
- L’éducation et la santé
- L’eau, l’agriculture, la bonne gouvernance,
- La technologie et l’innovation
Nous avons tendance à être favorable à cette affirmation à quelques nuances près. Pour commencer nous rappelons que nous avons effectué un travail qui met en avant l’importance du capital humain pour une performance globale.
Dans la mesure où nous évoquons plutôt la performance globale dans notre cabinet, nous pensons que la transformation de la population qui rassemble une forte proportion de jeunes ne peut se faire efficacement sans tenir compte des défis et problématiques qui minent le continent.
Bien qu’il semble que le capital humain soit plus important, nous préconisons qu’il puisse se développer en tenant compte des ressources naturelles, de leur rareté, de leur exploitation, de leur transformation, de leur commercialisation.
Pour cela, les formations ou centre de formation proposées doivent si nous pouvons nous permettre éviter de reproduire les modèles de formation présents dans les pays du nord. Ce qui ne signifie pas qu’il faille se détourner de ces derniers, bien au contraire. Nous pensons qu’il faut faire appel à leur expertise et savoir-faire pour penser ces mutations à l’instar des chercheurs d’horizons qui se regroupent pour créer de la connaissance renouvelée et utile à tous les pays dont sont issus les membres de l’équipe.
Nous proposons que des partenariats gagnant-gagnant soient mis en place par notre intermédiaire pour les questions liées à la bonne gouvernance, l’autonomie des femmes, l’éducation. De même via les technologies de l’information, il est possible de faire travailler à travers le monde des équipes multiculturelles et pluridisciplinaires sur les questions liées à la gestion de l’eau. Il est également souhaitable comme nous l’avions évoqué de mobilisé ces technologie pour l’agriculture, l’agroécologie ou encore l’agriculture moderne.
En effet, nous pensons que la banque mondiale ne peut prétendre développer le capital humain de l’Afrique subsaharienne sans tenir compte des ressources naturelles disponibles dans son sous-sol. Celles-ci ne peuvent s’exploiter à part avec des expertises extérieures d’un côté, et d’un autre côté penser développer le capital humain toujours à l’extérieur avec une ingénierie et une pédagogie qui n’ont pas été pensées pour son environnement.
De même, lorsque nous entendons partout qu’il faut que les africains pensent par eux-mêmes pour eux-mêmes et que les occidentaux doivent cesser leur paternalisme à l’égard de l’Afrique, nous ne pouvons qu’acquiescer. Cependant, nous ne devons pas non plus surestimer nos forces et les raisons structurelles de ce sous-développement, encore moins réduire à du néocolonialisme des années de savoir -faire, d’expertise et d’expérience.
Car si nous pensons posséder une double – culture à travers une double nationalité comme bien de personnes publiques (sur leur fiche Wikipédia) et d’autres plus anonymes, grâce à notre père si nous nous fions notre certificat de nationalité issu de notre pays d’origine, et si nous sommes devenues citoyennes de notre pays de résidence grâce à notre parcours et à notre union avec un natif de ce pays, notre travail est lu par tous ceux qui semblent intéressés par ce domaine d’activité sans savoir qui nous sommes vraiment.
Ne pouvons-nous pas penser à suivre les structures d’accompagnement à l’autonomisation qui ont été mises en place par ces organisations ? Car si les raisons de cette non autonomisation ont été identifiées notamment dans la newsletter précédente, les solutions à explorer sur le long terme ne requièrent-elles pas des regards divers tels que, ceux des chercheurs du continent, de la diaspora et même des autres cultures pour plus d’efficacité voire même pour réduire la part d’informel ?
Nous ne posons pas ces questions pour mettre à l’aise ceux qui prônent une décolonisation totale du savoir du continent africain mais pour rappeler que la science est encore universelle et demeure ressource insuffisamment exploitée en matière de développement économique.
Nous arrivons au terme de cette série spéciale concernant l’authenticité. Nous vous remercions de continuer à nous lire sur notre page et sur notre application « or en pépites ».
Special “authenticity” newsletter n°4, development, human capital, authenticity of knowledge
In this special “authenticity” newsletter n°4 dedicated to human capital and authenticity, we propose to raise the question of sustainable skills as we did in our first version of the digital work which made it possible to propose this cabinet creation project. We first retraced the important events of our journey which allowed us to develop lasting skills.
So we started with the personal characteristics which can, through contact with an environment, transform into skills, then into skills and finally become specific skills if they are refined and refined over time. To talk about it, we rely on a report from the World Bank which has implemented a plan for several years to transform human capital in sub-Saharan Africa.
We have retained the words of the Africa regional director of the World Bank saying in this report that “Africa’s greatest resource is its human capital” and not its natural resources.” This plan concerns the following areas: – The autonomy of women and girls – Support for displaced people in the event of conflict – Education and health – Water, agriculture, good governance, – Technology and innovation We tend to agree with this statement with a few nuances.
To begin, we recall that we have carried out work which highlights the importance of human capital for overall performance. To the extent that we rather talk about the overall performance in our firm, we believe that the transformation of the population which brings together a high proportion of young people cannot be done effectively without taking into account the challenges and problems that undermine the continent. Although it seems that human capital is more important, we recommend that it can develop by taking into account natural resources, their scarcity, their exploitation, their transformation, their marketing. To do this, the training courses or training centers offered must, if we can afford to avoid reproducing the training models present in northern countries. Which does not mean that we should turn away from them, quite the contrary.
We believe that we must call on their expertise and know-how to think about these changes, like the researchers of different horizons who come together to create renewed knowledge that is useful to all the countries from which the members of the group come. ‘team.
We propose that win-win partnerships be put in place through us for issues related to good governance, women’s autonomy, education. Likewise, via information technologies, it is possible to have multicultural and multidisciplinary teams working across the world on issues related to water management.
It is also desirable, as we mentioned, to mobilize these technologies for agriculture, agroecology or even modern agriculture. Indeed, we believe that the World Bank cannot claim to develop the human capital of sub-Saharan Africa without taking into account the natural resources available in its subsoil. These cannot be exploited separately with external expertise on the one hand, and on the other hand thinking of developing human capital always externally with engineering and pedagogy which have not been designed for its environment. Likewise, when we hear everywhere that Africans must think for themselves and that Westerners must stop their paternalism towards Africa, we can only acquiesce. However, we must not overestimate our strengths and the structural reasons for this underdevelopment, much less reduce years of know-how, expertise and experience to neocolonialism.
Because if we think we have a double culture through a double nationality like many public people (on their Wikipedia file) and other more anonymous ones, thanks to our father if we trust our nationality certificate from our country of origin, and if we have become citizens of our country of residence thanks to our journey and our union with a native of this country, our work is read by all those who seem interested in this field of activity without knowing who we really are .
Can’t we think about following the empowerment support structures that have been put in place by these organizations? Because if the reasons for this lack of empowerment have been identified in particular in the previous newsletter, do the solutions to be explored in the long term not require diverse perspectives such as those of researchers from the continent, the diaspora and even other cultures? for more efficiency or even to reduce the share of informality? We do not ask these questions to put at ease those who advocate a total decolonization of knowledge on the African continent but to remind us that science is still universal and remains an insufficiently exploited resource in terms of economic development.
We are coming to the end of this special series on authenticity. We thank you for continuing to read us on our page and on our “or en pépites” application.
Newsletter spéciale « intelligence relationnelle » n° 1 : exploitation de réseau, management, technologie de l’information
Nous abordons dans cette newsletter un aspect du management que nous avons ignoré jusqu’à présent. Nous avons évoqué à plusieurs reprises le management dans sa globalité, dans sa spécificité, à travers la connaissance réelle et le fait historique mais également à travers les ressources éducatives et le développement du capital humain. Nous souhaitons nous focaliser dans cette newsletter spéciale « fiction » sur l’aspect relationnel du management.
Nous avions proposé une histoire fictive afin de proposer un environnement réel à la simulation de jeux de création d’entreprise. Nous souhaitons regarder cette organisation par le prisme des relations qu’ils nouent les uns avec les autres et à travers les liens qu’ils tentent d’établir avec le personnage principal A.
Nous rappelons qu’il y avait quelques personnages principaux dont l’objectif principal était de permettre à l’un des leurs de pouvoir participer à une élection présidentielle qui doit se dérouler dans les deux années à venir dans un pays du sud. Nous avons alors évoqué : Lady de Londres, Lady de Belgrade, K.S et un personnage issu du monde académique que nous nommerons dans cette newsletter R. Nous situons le passage qui va suivre aux découvertes survenues après l’échec des nombreuses tentatives contre A et sa famille. Nous allons que le personnage de A. a poursuivi ces investigations en écoutant de près leurs communications surtout celles qui lui étaient destinées et essayait à chaque fois de faire des recoupages avec les dialogues qu’elle avait eu avec certaines personnes dans les semaines précédentes.
« Après leur échec, un règlement de compte mettant en lumière les responsabilités des uns et des autres s’ensuivit ».
« A. qui pensait en avoir terminé avec les criminels déguisés en activistes décida de comprendre les embranchements qui pouvaient mener ces personnes jusqu’à elle étant donné qu’ils avaient réussi à infiltrer sa famille, sa belle-famille, sa congrégation religieuse, l’université, bref chaque pan de sa vie. En regardant la vie des personnes qu’ils avaient contacté de part et d’autre et la particularité de chacun d’entre eux, elle comprit ce que chacun d’entre eux pouvait gérer dans le marché informel, illégal, illicite. Ainsi R. gérait naturellement le trafic de faux diplômes, Lady de Belgrade gérait un réseau de prostitution certaines blogueuses du sud. De même K.S s’occupait de trafic de stupéfiants et d’armes et Lady de Londres avait la mission d’aider les couples en mal d’enfants à adopter sur le marché informel et non reconnu.
Ils avaient certainement d’autres spécialités mais A. n’avait pas eu l’occasion de le découvrir.
Elle découvrit qu’une personne avait bénéficié des services de lady de Londres pour devenir parent et qu’en échange et au lieu de payer, elle devait donner la vie d’une personne que les mafieux activistes avaient choisi. A. supposa qu’elle avait été choisi car l’un d’entre eux l’avait déjà croisé lors de sa formation doctorale. N’ayant réussi à lui prendre aucune de ses affaires, ouvrage autobiographique, podcast, application, thèse… ils entreprirent de s’emparer de ses papiers d’origine. Ceux qu’elle n’avait pas renouvelés depuis plus de douze années pour que l’une de leurs blogueuses sans papiers puisse s’en servir. De même ils ont réclamé sa carte vitale pour faire suivre médicalement une personne fragile et vulnérable qui attendait un enfant mais qui n’avait pas de droits à la sécurité sociale du pays de résidence.
La télévision privée qu’ils avaient créé avait occasionné beaucoup de dettes, ils s’étaient servis des papiers de A. pour demander un logement social dont ils ont été expulsés plus tard. Ils avaient occasionné des dettes monstrueuses sur le compte en banque de cette télévision : voyages à Tahiti. Ils ont également équipé leur logement social avec des produits de luxe, vêtements de marques, produits électroniques et électro-ménagers, vélos d’appartement, téléphones portables. Ils n’avaient payé aucun employé ni même réglé les impôts. A la fin, ils espéraient voir A. saisie par les huissiers, virée de son appartement pour régler ses dettes dont elle ne connaissait rien.
A. a supposé que cette personne n’avait pas réglé l’intégralité de ses dettes envers eux et qu’ils avaient commencé à la faire chanter dans le but de lui soutirer d’autres choses que de l’argent.
Bien que l’histoire ait commencé à l’université, R. voyant son incapacité à prouver la culpabilité de A, s’est empressé de faire appel à son réseau criminel pour lui prêter main forte et faire main basse sur la vie de cette dernière afin de la soumettre et la contraindre à accepter ce deal sorti tout droit d’un film d’horreur. Il semblerait aussi que les personnes « respectables » avec des titres responsables de ce désastre, voulaient pouvoir désigner des bouc émissaires en cas d’échec.
En dehors de la belle famille, ils ont réussi à corrompre des jeunes de la famille de A. souhaitant pouvoir faire leurs études en Europe à collaborer avec eux à travers des faux témoignages et des inventions qu’ils ont eux même mis en place.
Ils sont allés jusqu’à modifier sa feuille de retraite pour dire aux personnes qu’elle n’avait jamais travaillé et qu’elle vivait dans le mensonge et qu’ils feraient mieux qu’elle en Europe, qu’elle n’y avait pas sa place, qu’elle devait devenir assistante maternelle à leur service suscitant ainsi la jalousie, le ressentiment et la convoitise présents chez n’importe quel jeune en situation de chômage et avec une envie de réussir qui pousse à agir contre une personne comme A. qui serait inutile.
Bien que rien de tout cela n’ait fonctionné, A. se posait des questions sur l’authenticité et la qualité des relations qu’elle entretenait avec certains proches et leur facilité à dissimuler leur appartenance à un groupe politique de ce type même s’ils étaient libres de leur choix.
En ce qui concerne les relations que chaque membre de ce groupuscule entretient les uns avec les autres, nous pouvons dire qu’ils font le contraire de la fidélisation. En effet, la fidélisation consiste à proposer sur une plus longue durée le même service à un client ou alors à lui procurer des prestations annexes afin de le garder le plus longtemps possible. Dans le cas de ces activistes de 2.0, il s’agit plutôt d’amener un partenaire ou un client à puiser dans son réseau proche ou élargi à donner plus que ce qui était prévu en mobilisant la peur, la menace, l’intimidation, le chantage. Ils font de la rétention forcée plutôt que de la fidélisation.
De plus, plutôt que de créer de la cohésion, ils sèment la division entre les membres d’une même famille afin de pouvoir faire régner le chaos et la terreur. Là où il y avait de la confiance et une bonne entente, ils créent de la méfiance en diffusant des preuves falsifiées et ainsi de la mésentente.
Ce qui peut amener une jeune personne à manquer de respect à ses ainés et ainsi conduire à son isolement le rendant ainsi vulnérable puisque seul parmi des loups. Les fondements des familles sont renversés et ils se présentent comme des familles de substitution ou des amis jusqu’à ce que les choses tournent en leur défaveur puisqu’ils menacent et intimident à la fin.
Dans la mesure où ils écoutent les conversations téléphoniques et espionnent comme indiqué dans la série spéciale fiction, nous pouvons supposer qu’ils choisissent les membres que les personnes apprécient le moins, en mettant l’accent sur les blessures afin d’inciter les personnes à réagir avec la haine nécessaire pour « détruire » un membre proche ou lointain d’une famille.
Il est possible qu’ils choisissent aussi ceux qui semblent avoir un besoin particulier, une dette qu’ils se proposent de régler afin de pouvoir ensuite demander un dédommagement financier ou d’une autre nature.
Toute cette habileté « relationnelle » non dans l’optique de fidéliser par l’adhésion mais de retenir par la crainte et l’intimidation permettent de penser que peut être des intellectuels sont à leur service, car tous leurs procédés semblent être ritualisés ou routiniers.
La question que nous aimerions poser est la suivante : est il possible de parler d’intelligence de rétention par l’exploitation de réseau ? Dans ce cas, comment A. pourra-t-elle s’inspirer de cette façon de faire à des fins plus nobles pour sa technologie de l’information par exemple ?
Nous vous remercions de continuer à lire nos newsletter sur notre page Zs Conseils et sur notre application « or en pépites ».